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Valls à visage découvert

Après avoir divulgué au grand public l’existence du cercle d’influence Le Siècle, Emmanuel Ratier, enquêteur méticuleux et toujours à l’affût, vient de mettre à nu Manuel Valls, l’homme qui falsifie son histoire personnelle pour satisfaire son ambition présidentielle.
Dans son n° du 24 au 30 avril 2014, l’ignominieux hebdomadaire V.S.D. (Vulgarité – Stupidité – Décadence) mentionne pour la première fois dans un court encart Emmanuel Ratier. Le directeur héroïque de la lettre confidentielle d’informations la plus pillée de l’Hexagone, Faits et Documents, est en effet accusé par le scribouillard de service de publier un « infâme brûlot » contre le nouveau locataire de Matignon. Disons d’emblée qu’à part quelques comptes-rendus dans la presse amie, les titres du microcosme médiatique subventionné tairont cette recherche, sauf pour la diffamer tant son contenu est détonant pour « Manuel le Chimique ». Gageons par ailleurs que ce petit livre risque d’attirer à son auteur quelques ennuis supplémentaires. Il craint pas d’être traîné en justice, car tout ce qu’il avance est justifié et prouvé. En revanche, de nouvelles attaques contre la librairie Facta ou bien un autre contrôle fiscal sont possibles…

Il est vrai que viennent de paraître « 120 pages de révélations explosives » qui portent sur le très affable Manuel Valls. Pressentant que « Monsieur 5 % » à la primaire socialiste de 2011 serait tôt ou tard chef du gouvernement, Emmanuel Ratier s’est attentivement penché sur la vie du 21e Premier ministre de la Ve République ainsi que sur son entourage familial, professionnel et amical. Il insiste sur le « pacte de Tolbiac » quand trois étudiants à cette université, Alain Bauer, Stéphane Fouks et « Manu Quand même », élaborent et appliquent une stratégie d’entraide réciproque afin d’accéder au plus vite aux postes de commande de l’Hexagone, chacun selon ses compétences, ce qui est fait trois décennies plus tard.
Les révélations abondent dans cet ouvrage : l’enquête menée dynamite la biographie officielle de « Manu ». Ainsi son père ne fut-il pas un opposant au franquisme puisqu’il passait tous les étés en Espagne avec femme et enfants. Au péril de leur vie ? Nullement, car Xavier Valls exposait dans les musées nationaux espagnols. Mieux encore, Emmanuel Ratier nous fait comprendre l’engagement du jeune Valls au P.S., suite à une adolescence plus que difficile. Persécutée bien sûr par les franquistes, la famille Valls se réfugie dans le plus terrible des bidonvilles de Paris situé en plein cœur de la capitale. Là, les exilés catalans obtiennent grâce à la générosité des services sociaux parisiens un modeste triplex dans le « IVe arrondissement, avec une vue réellement imprenable sur la Seine, à l’endroit où se croisent l’île Saint-Louis et l’île de la Cité. Soit un des plus beaux endroits de Paris… (p. 16) ». C’est dans cette promiscuité certaine que Manuel Valls, vrai damné de la terre, suit des études médiocres au lycée Charlemagne, connu pour son public « difficile » et « sensible ».
Le vrai visage de Manuel Valls révèle des pans entiers d’une existence entièrement réécrite afin de la rendre plus sympathique aux yeux des électeurs de gauche. Pur produit de la « Deuxième Gauche » – cette « gauche américaine » libérale, technocratique et mondialiste dénoncée en son temps par Jean-Pierre Chevènement -, Manuel Valls se donne pour mentor Michel Rocard, puis celui-ci éliminé par Mitterrand, suite à la raclée socialiste aux européennes de 1994, se rallie à Lionel Jospin.
Responsable de la communication à Matignon sous la troisième cohabitation (1997 – 2002), le futur Premier ministre devient rapidement la figure « droitière » du P.S. Clamant son admiration pour Anthony Blair et William Clinton, il défend un programme social-libéral et ose même en 2009 suggérer le changement de nom du P.S. Pourtant, en 2005, lors de la consultation interne des militants socialistes sur le traité constitutionnel européen, il soutient le « non » avant, par discipline, d’appeler à voter « oui » le 29 mai suivant, d’où une double claque…
Favorable à une « France d’après » c’est-à-dire déseuropéanisée, et un temps approché par Nicolas Sarközy qui voulait en faire un de ses ministres d’ouverture, Manuel Valls est un ancien pro-palestinien qui devient sous l’influence déterminante de sa seconde épouse, la musicienne Anne Grivoin, un ardent philosioniste. Outre l’implication majeure de sa chère et tendre, le nouveau chef du gouvernement sait-il que son nom de famille pourrait descendre de marranes des Baléares alors que sa famille est notoirement connue pour son appartenance à la grande bourgeoisie catholique conservatrice catalaniste ? Emmanuel Ratier rapporte que Valls fait partie des « quinze patronymes très courants chez les “ chuetas ”. […] Communauté de descendants de juifs convertis de force au catholicisme en 1453, mais restructurés à partir d’autres croyances, les “ Chuetas ” […] se considèrent comme des “ Juifs malgré eux ” (p. 91) ». Cependant, il se garde bien d’affirmer que Manuel Valls a des marranes pour ancêtres.
Emmanuel Ratier dépeint aussi la vie politique à Évry, véritable laboratoire municipal du « vallsisme » marqué par le clientélisme politicard, le multiculturalisme marchand et le communautarisme immigré. Soucieux de se présenter auprès de ses nombreux détracteurs de son propre camp comme un vrai homme de gauche, l’ancien ministre de l’Intérieur de Jean-Marc Ayrault se donne une contenance clémenciste. S’il réagit très mollement aux émeutes du Trocadéro, c’est parce que toute son attention se focalise sur la répression impitoyable des manifestants hostiles à la légalisation de l’homoconjugalité et la dissolution scandaleuse de plusieurs formations nationalistes. Contrairement aux statistiques truquées, les actes de délinquance se multiplient. Toutefois, Valls se préoccupe principalement de combattre la mouvance patriotique. Ce petit ouvrage décrit au final un politicien qui n’a jamais travaillé de sa vie et dont l’ambition est de s’installer à l’Élysée en tant que gouverneur hexagonal du Nouveau Désordre mondial.
Manuel Valls incarne aujourd’hui un social-libéralisme mondialiste et sécuritaire plus qu’inquiétant. Il faut par conséquent saluer Emmanuel Ratier pour son formidable travail de réinformation et de déconstruction biographique. Un ouvrage remarquable pour bien comprendre les arcanes du temps présent.

Notes : 

Emmanuel Ratier, Le vrai visage de Manuel Valls, Éditions Facta, 2014, 120 p., 16 € (+ 4 € pour les frais de port), à commander à la librairie Facta, 4, rue de Clichy, 75009 Paris.

source :Europe Maxima 

http://www.voxnr.com/cc/dh_autres/EuEkkklVFlxTMDuokb.shtml

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