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Le désastre libéral et le tremblement de terre espagnol

Le petit parti gauchiste Podemos caracole en tête des sondages et dépasse l’increvable parti socialiste.   

Qui sème le vent récolte la tempête : notre premier ministre catalan avait parlé d’un tremblement de terre lors des dernières élections européennes en France ; ce dimanche 2 novembre, un sondage du quotidien de gauche El Pais a déclenché les passions en Espagne (plus de dix mille commentaires sur le site !) : le petit parti gauchiste Podemos caracole en tête des sondages et dépasse l’increvable parti socialiste. Le parti de droite dit PP s’enfonce sous les crachats de la foule.

Arrivé au pouvoir il y a trois ans seulement après huit ans de calamiteuse gestion socialiste, le parti conservateur s’est mis toute la nation à dos : il a pourtant obéi au marché, obéi à Merkel, obéi à l’OTAN, obéi à Bruxelles, obéi aux lobbies ! Soutenus par une presse de droite totalement inepte et aveugle (ABC, la Razon), euro-maniaque et américano-maniaque, il a aussi plié sur la ligne chrétienne et morale tout en enfonçant dans la misère la nouvelle classe de jeunes travailleurs espagnols (50 % d’actifs seulement…). 80 % des emplois créés depuis un an sont au-dessous du SMIG (645 euros mensuels) ; et le salaire moyen est de dix mille euros brut… par an. Pendant que certains parlaient de récupération économique, les jeunes travailleurs payés comme des Turcs ou des Chinois faisaient leurs comptes.

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