Le Grand Remplacement n'est pas un « fantasme racialiste » - n'en déplaise à Gaëtan Dussausaye - mais un changement de civilisation bien réel.
Dans un entretien avec le JDD, ce 2 novembre, Marine Le Pen parle de « concept » et de « vision complotiste » en évoquant le terme de « Grand Remplacement », qu’elle réfute catégoriquement.
Elle n’adhère pas davantage à la thèse du « plan établi ». C’est surprenant et même très contrariant de la part d’une candidate qui se prépare à endosser l’habit de chef d’État.
Madame Le Pen le dit, pourtant : l’immigration, depuis trente ans, est utilisée par les milieux financiers pour peser à la baisse sur les salaires, elle constitue un réservoir électoral, en substitution de la perte de l’électorat ouvrier ; cela ne fait aucun doute, ni pour Mme Le Pen, ni pour les citoyens, de plus en plus nombreux à le subir ou simplement à le constater.