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Lorsque l'Occident parle de démocratie, tous les pays tremblent

Comprendre ce qui se passe au Moyen-Orient et les différents enjeux qui en forment la trame, c'est l'objectif d'un colloque organisé par l'AED-France vendredi 5 décembre, à Paris, sur ce thème: "Vers un nouveau Moyen-Orient" et avec cette question: "la fin des chrétiens?" Le directeur de l'AED-France, Marc Fromager, répond à Zénit. Extrait :

"Un journaliste libanais a pu dire à propos d'une initiative en ligne : "Paroles, paroles, paroles"… comment redonner l'espérance ?

FSi ce journaliste pensait à Dalida en disant cela, il a visé juste car qui mieux qu'une chanteuse égyptienne pouvait mettre en valeur la vacuité des promesses prononcées au Moyen-Orient depuis si longtemps? Non seulement les promesses n'ont pas été tenues mais les paroles ont le plus souvent été des leurres voire même des mensonges éhontés. Lorsque l'Occident se met à parler de démocratie, tous les pays se mettent maintenant à trembler car ils savent qu'une opération subversive est en cours contre eux, mais bien évidemment pour d'autres 
raisons, des raisons beaucoup moins avouables. Cela se vérifie en Afrique, en Asie et aussi bien entendu au Moyen-Orient. Dans ce contexte, l'incroyable gap qui sépare les belles paroles gorgées de
 bons sentiments et l'absolu cynisme de l'action menée en sous main au même instant a fini par quelque peu désenchanter, pour ne pas dire totalement révulser, les populations locales. On peut imaginer que certaines réactions de violence sont une réponse à cette perfidie même si on ne peut en aucun cas les excuser."

Michel Janva

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