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L’euro, monnaie de singe

Messieurs Draghi et Juncker veulent sauver, coûte que coûte, un euro né d’une volonté politique impériale et non d’une nécessité économique.

 

Le président de la BCE, Mario Draghi, aimerait bien jouer au père Noël. Mais chacun sait qu’il y a cadeaux et cadeaux empoisonnés. Regardons-y de plus près. Messieurs Draghi et Juncker veulent sauver, coûte que coûte, un euro né d’une volonté politique impériale et non d’une nécessité économique.

Aujourd’hui, l’euro est un échec, car les économies nationales n’étant toujours pas homogènes – et elles ne le seront pas de sitôt –, une monnaie unique et forte accentue les déséquilibres, essentiellement au profit de l’Allemagne. Pour éviter l’éclatement de la zone euro, ils seraient prêts, si l’Allemagne y consentait, à utiliser la planche à billets pour racheter 1.000 milliards de dettes souveraines et réaliser 350 milliards de grands travaux. Or, le monde pâtit déjà d’une crise de surendettement dont les tenants et les risques ont été révélés lors de la crise financière de 2008. Pour la circonscrire, les Américains avaient choisi, par réflexe de conservation de leurs acquis, la planche à billets, ce qui a eu pour effet d’abaisser tendanciellement vers zéro les taux d’intérêt de l’argent. Cet automne, les USA ont incité les Japonais à prendre le relais, l’Europe étant censée être le troisième relayeur.

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