Les Français ont peur du noir. Ça n’est pas joli joli.
Il s’appelle Hacen Boukhelifa. C’est un grand traumatisé. Et comme tous les traumatisés, il lui a fallu du temps pour que le refoulé remonte à la surface. Les psy connaissent ça, c’est le lot de tant de pauvres fillettes et d’adolescents tripotés derrière les portes.
Bref, Hacen Boukhelifa vient de se souvenir que madame Marie-Arlette Carlotti, ex-ministre déléguée aux Personnes handicapées et à la Lutte contre l’exclusion des gouvernements Ayrault I et II l’avait publiquement et racistement (j’assume ce néologisme) injurié le 25 janvier 2014. Alors qu’elle inaugurait son local de campagne en prévision des municipales à venir, Mme Carlotti l’aurait – c’est lui qui l’affirme – évincé des primaires socialistes à Marseille en ces termes : « Hacen Boukhelifa ne sera jamais sur ma liste. De toute façon, j’ai déjà un candidat arabe de la diversité sur ma liste. Il n’a qu’à aller voir Samia Ghali [elle n’était pas encore une mère célibataire blonde tournant pour la télé-réalité] pour qu’elle le prenne dans les quartiers nord. »