L’affaire Zemmour vient parfaitement illustrer notre propos d’alors.
Résumons les faits : Zemmour a été condamné par l’Antifrance pour avoir prononcé des paroles qu’il n’a pas prononcées. A défaut de l’avoir dit, Zemmour est suspecté de vouloir déporter les musulmans présents en France.
Ces accusations, d’autres l’ont dit avant nous, sont purement grotesques. Accuser Zemmour de vouloir déporter les musulmans présents en France sur la base de l’entretien donné le 30 octobre 2014 au Corriere della Serra, n’est pas crédible, puisque les exemples historiques cités par l’intéressé, ceux des Pieds noirs et des Allemands d’Europe de l’Est fuyant l’Armée rouge, ne sont pas des cas de déportations mais de départs volontaires.
Ainsi, il faut être d’une parfaite mauvaise foi pour soutenir que Zemmour ait préconisé la déportation des musulmans de France.
Ceci étant, quels sont les enseignements que l’on peut tirer de l’affaire Zemmour ?
Les journalistes des médias « traditionnels » sont des agents de propagande de la gauche
La société des « journalistes » de RTL a tenu à se désolidariser de Zemmour au motif qu’il ternissait les valeurs de « vivre-ensemble défendues par RTL ». C’est dire avec d’autres mots que Zemmour est coupable de tenir un discours trop éloigné de l’idéologie dominante que l’on propage derrière une posture de neutralité.
C’est confesser sans s’en rendre compte que RTL est une machine à propagande politiquement correcte. Nous remercions la société des journalistes de RTL de sa franchise.
Piqure de rappel : le sectarisme de la gauche
Non contents du fait que 99 % des médias tirent tous dans la même direction, les sbires de la gôgoche ont décrété que Zemmour devait être interdit d’antenne.
Enième confirmation que la gauche, malgré ses leçons de morale dispensées à longueur de journée, est incroyablement sectaire, ne tolérant pas toute pensée différente de la sienne.
Une nouvelle fois, la gauche a démontré que la notion de pluralisme lui est totalement étrangère.
La gauche stresse
La panique qui s’est emparée des différents acteurs de gauche, des politiciens socialistes aux associations antiracistes, en passant par les divers pitres médiatiques et autres sous-intellectuels, est le signe que la gauche a pleinement conscience de son recul idéologique dans l’esprit des Français.
Tel est d’ailleurs le crime véritablement reproché à Zemmour : avoir contribué à l’ultra-droitisation du peuple de France.
De fait, face aux ravages du mondialisme, le peuple français est actuellement traversé par une dynamique de droitisation, pendant que notre classe politique, FN compris, ne cesse de se gauchiser.
Lucide, l’Antifrance sent venir sa chute. Sa réaction aussi maladroite que malhonnête, destinée à faire taire une bonne fois pour toute Zemmour, en atteste.
Diaboliser le projet de remigration
Si la gauche a mis en branle l’artillerie médiatico-politique contre Zemmour, c’est peut-être, avant tout, pour profiter du scandale artificiellement créé pour diaboliser par extension la perspective de remigration des immigrés et des Français administratifs dans leur pays d’origine.
Fille aînée des Lumières, la gauche a pour objectif de créer un homme nouveau par l’abolition du passé. Défranciser est donc pour elle un impératif. Pour cela, existent différents leviers. Le plus puissant d’entre eux est assurément la contrecolonisation.
Les années passant, il apparaît de plus en plus clairement que la France ne peut pas survivre en tant que France avec près de 15 millions d’Austro-hongrois sur son sol. Rappelons qu’en France, 35 % des naissances sont d’origine austro-hongroises.
La remigration des Austro-hongrois qui ne se sont pas francisés, soit à l’heure actuelle une forte majorité, sera une nécessité vitale. Les cerveaux violés par la gogôche et autres tartuffes peuvent se donner bonne conscience en faisant semblant de l’ignorer, mais l’Histoire, implacablement, le leur rappellera. Le lavage de cerveau politiquement correct et la propagande « vivre-ensembliste » chère aux journalistes de RTL ne pourra rien face au torrent annoncé.
Adrien Abauzit, 22 décembre 2014.
Billet initialement publié sur La Gauche m'a tuer