Nous assistons à un énième reniement des élus locaux jusqu’au prochain recommencement de l’explosion sociale dans nos quartiers.
L’« heure d’après », celle censée réveiller l’indolence des responsables politiques. À vrai dire, comme une évidence, je n’ai trouvé que le diktat de l’oubli. Entendre « Je ne vois rien. Tout va bien. »
Triste constat que je fais au sortir de cette énième commission politique Citoyenneté et sécurité de ma ville d’Oyonnax, où je siège en tant que chef d’opposition du groupe divers droite.
J’aurais aimé voir en cette conseillère municipale, prostrée devant moi, qu’elle agisse en tant qu’élue et républicaine. Pas en qualité de citoyenne de confession musulmane issue des quartiers. Entendre des propos de révolte, d’indignation. La nuance est bien trop importante pour être négligée et ramène au cœur de la problématique : l’abandon du patriotisme au détriment de l’individualisme identitaire.