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Les Grecs envoient bouler la zone euro au sujet du programme d'aide

La réunion de l'Eurogroupe consacrée à la Grèce n'aura pas duré longtemps. Lundi, elle s'est conclue de manière prématurée, après le nouveau refus de la Grèce de prolonger son actuel programme de redressement, une exigence de ses partenaires de la zone euro.

A peine une demi-heure après le «non» lancé par Athènes à cette exigence, qu'elle a jugée «absurde», une conférence de presse a été annoncée. «La réunion est terminée», a confirmé une source européenne. Athènes a rejeté lundi une proposition jugée «inacceptable», estimant «qu'en ces circonstances, il ne pourrait y avoir d'accord» dans la soirée avec ses 18 partenaires de la zone euro, a indiqué une source gouvernementale grecque.

Un ultimatum fixé à la Grèce

Cette source a précisé que la proposition consistait à demander à Athènes d'appliquer les conditions actuelles de son plan de sauvetage financier de 240 milliards d'euros accordé par l'UE, la Banque centrale européenne et le Fonds monétaire international, en échange d'un programme drastique de réformes. Les 19 ministres des finances de la zone euro étaient réunis à Bruxelles pour essayer de trouver un compromis, alors que la Grèce arrive le 28 février au terme de ce plan de sauvetage et refuse toute prolongation de celui-ci.

Quelques minutes plus tard, le président de l'Eurogroupe a donné une semaine à la Grèce pour demander une extension de son programme d'aide financière actuel. Il est «très clair que le prochain pas doit venir des autorités grecques (...) et au vu du calendrier, on peut utiliser cette semaine, mais c'est à peu près tout», a déclaré lors d'une conférence de presse Jeroen Dijsselbloem. Il a évoqué la possibilité d'une nouvelle réunion exceptionnelle des 19 ministres des Finances de la zone euro vendredi.

Le ministre grec des Finances, Yanis Varoufakis, attend de son côté un geste de l'Europe. «Je n'ai aucun doute que dans les prochaines 48 heures, l'Europe va réussir à nous soumettre [un document] afin que nous commencions le vrai travail et mettions sur pied un nouveau contrat» pour la Grèce, a-t-il affirmé lors d'une conférence de presse à Bruxelles.

source : 20 minutes avec Afp :: lien

http://www.voxnr.com/cc/etranger/EukuElpVEyAxFIqoQQ.shtml

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