Lors d’une interview accordée à Canal Plus et diffusée ce dimanche 22 février 2015, le premier secrétaire du parti socialiste Jean-Christophe Cambadélis reproche la profanation du cimetière juif de Sarre-Union (Alsace) au Front National.
Or, dans des propos recueillis par Le Monde le vingt février 2015, il est clairement déclaré par un ami de classe du principal suspect que ce dernier a un combat, une haine : le Front National.
“Pierre B. avait étrangement un ennemi déclaré : « le fascisme ». Il portait des slogans antifascistes sur ses vêtements.”
« On ne parlait pas politique mais si on évoquait le Front national, il se mettait sur ses deux pattes arrière et se mettait à grogner, raconte Gaëtan. Il prétendait se battre contre le fascisme et était très remonté contre la police. Il traitait les policiers et les militaires de fascistes, avec une hargne qui me mettait mal à l’aise. »
Loin de s’excuser pour la proximité idéologique entre le prévenu de cette profanation sordide et son passé politique, associatif, syndicaliste, militant comme la compassion et la dignité l’ordonnent, monsieur Cambadélis utilise cette exaction qui glace le sang pour faire de la politique en mentant.
Dans les valeurs que nous défendons, nous pensons que la stratégie politique n’est pas synonyme de pureté, mais que tous les coups ne sont pas permis pour parvenir à une fin électorale. La politique est une chose, le respect des défunts en est une autre. Que les âmes, telles qu’elles soient reposent en paix loin des bassesses politiciennes, nouvelles profanations sur une profanation.
Louis Chaumont pour Novopress.