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Manuel Valls, ou l’histrionisme dictatorial

C’est la fonction même de Premier ministre qui est ridiculisée. Manuel Valls hurle comme un enfant roi, semble perdre le contrôle dans une Assemblée nationale devenue scène de théâtre d’une pitoyable bouffonnerie.

 

C’est la fonction même de Premier ministre qui est ridiculisée. hurle comme un enfant roi, semble perdre le contrôle dans une Assemblée nationale devenue scène de théâtre d’une pitoyable bouffonnerie. « Jusqu’au bout je mènerai campagne pour vous stigmatiser et pour dire que vous n’êtes ni la République ni la France », s’époumone-t-il face à Marion Maréchal-Le Pen, qui lui reprochait à juste titre ses attaques outrancières à l’encontre du Front national. Depuis quand est-ce à un chef de gouvernement de « mener campagne » aux élections locales et de « stigmatiser » un parti adverse ?

Tandis que la députée frontiste s’acquitte d’une intervention carrée, factuelle, Manuel Valls déplace comme à son habitude le débat sur le terrain de l’affect. Entourloupe classique des coquilles vides dépourvues d’arguments concrets, qui n’ont d’autre échappatoire que de culpabiliser l’interlocuteur pour le discréditer, et de se répandre en tirades lacrymales ou en prophéties apocalyptiques pour embobiner l’auditoire : « Votre politique mènerait le pays à la ruine en le sortant de l’euro ! », rugit-il entre deux spasmes, oubliant qu’un nombre croissant d’économistes préconisent de sortir de cette monnaie qui nous plombe depuis 2002, mais passons…

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