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Directives anticipées : s'ils les avaient suivies, elle serait morte

Voilà une histoire qui remet en cause les directives anticipées telles que nos députés les ont votées hier :

"Les faits remontent à mars 2014. Jenny Bone, 39 ans, se retrouve subitement au sol après avoir chuté sans raison. Cette Britannique ne comprend pas pourquoi elle sent des picotements violents dans ses jambes. Difficilement, elle se rend chez son médecin généraliste qui lui ordonne de se rendre d‘urgence à l’hôpital, relate le Mirror. Après examen, les résultats tombent : elle est atteinte d’une rare maladie nerveuse, le syndrome de Guillain-Barré.

Hospitalisée, les effets s'aggravent. Elle est totalement paralysée et inconsciente. Les médecins la plongent alors dans un coma artificiel. Afin de pouvoir respirer, elle subit une trachéotomie (ouverture chirurgicale de la trachée). Tout pousse à croire que Jenny Bone est dans un état végétatif irréversible. C’est pourquoi le personnel médical convoque son époux de 58 ans afin de prendre une décision.

La débrancher ? John Bone refuse, alors que sa femme lui avait auparavant demandé de le faire si jamais elle se retrouvait dans un tel état. La conversation se passe dans la chambre de la malade censée être dans le coma, qui, en réalité, est tout à fait consciente de ce qu’il se passe autour d’elle. "J’entendais tout, heureusement que John ne m’a pas écouté, je l’en remercie. Comme la plupart des couples, nous en avions déjà parlé mais je suis très heureuse qu’il ne m’ait pas débranchée", confie-t-elle au Mirror.

Finalement, Jenny Bone se réveillera dix jours après. Depuis, son mari regrette d’avoir eu cette conversation avec les médecins à ses côtés : "elle se souvient mot pour mot de ce que nous nous sommes dit." En soins pendant deux mois, elle est rentrée chez elle en juin dernier. Et aujourd'hui, la quadragénaire se porte bien : elle confie au quotidien avoir repris son travail et avoir récemment participé à un marathon caritatif de 5 kilomètres."

Avec les sulfureux Claeys et Leonetti (et les 436 députés qui les approuvent), elle ne serait pas là pour raconter cette histoire.

Michel Janva

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