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Obama et les musulmans – par Hélios d’Alexandrie

Sur le plan international Barak Obama a créé des attentes auxquelles il a très mal répondu, il y a une explication à cela: tout d’abord une interprétation de l’histoire contemporaine fortement teintée d’idéologie, ensuite une lecture erronée de la situation géopolitique, particulièrement celle du Moyen-Orient…

Après son assermentation il entreprit une tournée d’excuses qui l’a mené au Caire et en Europe. Au Caire il a fait mea culpa et tenu des propos dithyrambiques sur l’islam…Selon lui c’était la faute de l’Amérique et de son interventionnisme si le monde n’allait pas bien, lui Obama remettrait son pays à sa place, désormais il ne prétendra plus au leadership des pays démocratiques et ferait preuve de respect et de non-ingérence à l’égard des pays musulmans.

… La nouvelle orientation qu’Obama donnait à l’Amérique a eu pour effet d’insécuriser les alliés et enhardir les ennemis. Un vacuum s’est créé que les adversaires se sont efforcés de remplir, non sans avoir au préalable testé la réaction des Américains, tant sur le plan diplomatique que militaire.

L’alliance avec les extrémistes

Le chaos qui s’étend au Moyen-Orient repose sur deux piliers : l’islamisme et l’argent du pétrole. L’islamisme est représenté par ses variantes sunnites : frères musulmans, wahhabites, salafistes, et par sa variante chiite le khomeynisme, lequel inclut le Hezbollah. Le jihad est consubstantiel à toutes ces variantes comme d’ailleurs le califat, qui dans le khomeynisme est appelé «velayat el faqih» soit la dictature du juriste. L’islamisme sous toutes ses variantes ne fait aucune distinction entre la politique et la religion, les deux sont indissociables; mais il y a plus grave car la fusion des deux amplifie leur aspect rétrograde, oppressif et totalitaire.

Dans les faits l’islamisme, qu’on désigne également par islam politique ou intégrisme islamique, est un fascisme, il en possède toutes les caractéristiques:

– Une idéologie bien structurée qui a «réponse à tout», qui exempte ou plutôt interdit à ses adeptes de réfléchir et de questionner, et qui exige une obéissance aveugle.

– La paranoïa, l’islam est «menacé» par l’Occident à l’extérieur et par les «ennemis de l’islam» à l’intérieur.

– La domination de la oumma (la collectivité des croyants) sur l’individu, lequel ne peut exister en dehors d’elle.

– Le suprématisme religieux des musulmans (équivalent au suprématisme racial) qui les autorisent à discriminer, persécuter et dominer les non-musulmans, ces derniers étant assujettis, corps et biens à la oumma.

– La violence, laquelle est dirigée contre tous ceux qui font obstacle à la domination de l’islam.

– L’intolérance et la haine de tout ce qui n’est pas islamique et en particulier les juifs et les chrétiens.

– Le principe de responsabilité collective des non-musulmans, laquelle autorise les croyants offensés à user de violence contre eux, même s’ils ne sont aucunement impliqués dans l’offense ou le préjudice.

– L’esprit de conquête et le projet d’étendre sa domination sur le monde entier.

– Et, last but not least, la place primordiale accordée au chef, le calife ou l’ayatollah suprême, lequel concentre tous les pouvoirs entre ses mains et exerce son autorité sur tous les sujets.

Il est étonnant que les occidentaux qui ont subi tant de souffrances et de destructions à cause du fascisme, avant et durant la deuxième guerre mondiale, se montrent à ce point aveugles ou inconscients face au fascisme islamique. Il est tout aussi étonnant de voir la gauche, supposément ennemie jurée du fascisme, se lover amoureusement dans ses bras. Cette idylle en apparence contre nature s’explique par l’existence de sentiments communs, dont la haine du christianisme et de la civilisation occidentale. Obama est un gauchiste, rien de ce qui est propre à la gauche ne lui est étranger; il s’ensuit que l’homme le plus puissant du monde a pesé de tout son poids en faveur de l’islam.

La beauté du diable

Obama entretient une vision romantique de l’islam, il n’est pas le seul à détourner le regard de la réalité navrante, celle d’une religion qui asservit un cinquième de l’humanité et qui constitue l’obstacle principal si ce n’est le seul à son développement; du coup, il exonère l’islam de toute responsabilité dans l’échec et la régression des pays musulmans. Si l’écart se creuse entre eux et les pays développés, ce ne peut-être que de la faute de ces derniers et à leur tête les États Unis, ils ont trop longtemps appuyé les dictateurs «laïcs» tels que Moubarak, Kadhafi, Ben Ali, Assad, Saleh, ainsi que les monarques saoudiens, qui même s’ils appliquent strictement la charia, ne trouvent pas grâce aux yeux des islamistes et en particulier les Frères Musulmans. Cet appui aux régimes dictatoriaux ne pouvait avoir qu’une seule raison, les intérêts égoïstes de l’Occident, et ceux-ci ne pouvaient être que contraires aux aspirations légitimes des peuples musulmans.

Obama s’est montré ouvert et sympathique envers les islamistes, il a adopté en quelque sorte leur slogan: «l’islam est la solution ». Qui mieux qu’eux pouvait prétendre à la légitimité? Leur idéologie ne les plaçait-elle pas à un niveau infiniment supérieur à toutes les autres tendances politiques? N’ont-ils pas de bonnes raisons d’en vouloir à l’Occident coupable de les maintenir constamment loin du pouvoir? Leur «amertume » et leurs «griefs» n’ont-ils pas trouvé pour exutoire le terrorisme, lequel est l’arme par excellence des faibles et des déshérités? L’Occident ne risque-t-il pas de subir ce terrorisme tant et aussi longtemps qu’il œuvrera à la marginalisation des islamistes et en tirera profit? Le temps n’est-il pas venu de tourner la page et de rebâtir les relations sur de nouvelles bases?

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