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Comment est né votre mouvement, Les Gavroches ?
Nous avons créé Les Gavroches dans le grand élan de mai 2013 autour de la Manif pour tous. Cette mobilisation sans précédent a provoqué l’éveil de notre engagement pour le bien commun.
Nous avons eu beaucoup de plaisir à arpenter la rue, à y exposer nos idées, à nous servir d’elle comme terrain d’action politique. Alors, nous avons cherché à y inventer de nouvelles formes d’expression car notre combat ne pouvait s’arrêter là. Nous avons voulu inscrire ce réveil des consciences dans la durée.
C’est-à-dire ?
Concrètement, Les Gavroches entendent agir avec ces deux objectifs en ligne de mire. Le premier consiste à participer au désenclavement sociologique en faisant partager nos convictions. En effet, trop peu de Français se sont sentis concernés par le combat autour du mariage pour tous. Nous avons donc l’envie de partager le goût de la chose publique, l’intérêt pour les enjeux de société. Notre amitié avec Camel Bechickh de Fils de France s’inscrit dans cette optique : patriotes, hommes de bonne volonté quelles ques soient vos origines, unissez-vous !
Le second est d’inscrire notre action dans le cadre du roman national français. Notre lutte n’est pas la défense frileuse de valeurs qui n’appartiendraient qu’à nous. Elle s’inscrit dans une lutte qui traverse les siècles, une lutte qui s’oppose à ceux qui veulent détruire notre nation, « ce seul bien de ceux qui n’ont rien », comme le disait Jaurès.
Soyez plus précis…
Nos combats se concentrent autour de quatre thèmes. La défense de la personne vulnérable. Dès nos premiers pas, nous nous sommes engagés contre l’euthanasie. Nous avons cherché à ouvrir le débat sur la fin de vie dans la rue, à sensibiliser l’opinion par des campagnes sur les réseaux sociaux… Mais surtout, nous avons contribué à la rédaction d’une tribune demandant des états généraux de la fin de vie afin qu’un grand débat national ait lieu auprès de tous.