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Et si l’Autriche était le premier des 28 pays à quitter l’Europe ?

L’Autriche espère surtout que le fait de quitter l’Union européenne lui permettra d’échapper aux sinistres accords transatlantiques de libre-échange avec les États-Unis (TTIP) er le Canada (CETA).

Les Autrichiens estiment, preuves à l’appui, que leur appartenance à l’Union européenne depuis vingt années ne leur a rien apporté de positif, bien au contraire. A contrario de la Grèce, ils espèrent en sortir volontairement et non par obligation. Tout comme Marino Rajoy vient de le préciser pour l’Espagne : le soutien financier de la Grèce n’est plus supportable. Les Autrichiens économiseront ainsi leurs paiements annuels aux divers fonds de sauvetage pour l’euro. Ils supprimeront les obligations de dépôts de quelques milliards pour le MES (Mécanisme européen de stabilité) et les énormes garanties pour le FESF (Fonds européen de stabilité financière).

Leur adhésion à l’Union européenne leur a fait perdre dans tous les domaines : chômage, surendettement, pouvoir d’achat, criminalité en augmentation, petites exploitations agricoles qui disparaissent et politique de paix mise en danger par les décisions prises par l’Union européenne. Notamment la participation forcée aux sanctions économiques contre la Russie, incompatible avec la neutralité ancrée dans leur législation.

Les Autrichiens veulent de nouveau vivre dans un pays libre et neutre et n’être plus une « colonie » de Bruxelles et de Washington (comme c’est le cas de la France au sujet des navires de guerre Mistral non livrés à la Russie sur ordre d’Obama, ce qui nous coûte quelques milliards d’euros supplémentaires). Ils ne souhaitent plus pouvoir être entraînés dans des conflits à l’étranger qui ne les concernent en rien et représentent un réel danger pour la paix.

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