Le GISTI et Médecins du monde
Les associations « essentiellement immigrationnistes ».
J’ai parlé de consanguinité à propos des associations d’influences. Cette tare familiale, nous l’avons rencontrée également avec les associations de combat, et particulièrement celles-là. Quand on considère les associations « essentiellement immigrationnistes », GISTI (Groupe d’information et de soutien des [travailleurs] immigrés) et MDM (Médecins du monde), on se trouve en présence d’organisations qui se révèlent bien plus que liées par un combat commun : carrément imbriquées.
C’était déjà le cas en 2000, c’est resté le cas en 2012.
A l’époque, comme aujourd’hui, les thèmes de combat des deux associations se recouvrent comme si l’une était le calque de l’autre.
En 2010, par exemple, les lignes d’attaque qui figuraient sur le site de MDM concernaient notamment :
– l’arrivée massive des Comoriens à Mayotte ;
– la « jungle » des refoulés de Calais.
Le GISTI, lui, fait ses titres sur (citations dont le style histrionique est révélateur) :
– « Harcèlement policier des migrants à Calais constaté par le Défenseur des droits : l’insupportable déni du ministère de l’Intérieur » ;
– « Mineurs isolés étrangers en danger à Mayotte : le Défenseur des droits réclame des mesures urgentes sans s’attaquer aux causes de leur délaissement »
En 2011 et 2012, MDM s’intéresse :
– aux roms ;
– au saturnisme ;
– aux étrangers en situation sanitaire précaire ;
– aux conséquences des « révolutions arabes » ;
– à Haïti.
Le GISTI, quant à lui se penche sur :
– les « Expulsions d’étrangers malades : le ministère de la Santé aux abonnés absents » ;
– l’accueil des réfugiés suite aux printemps arabes ;
– les roms ;
– Haïti ;
– et toujours Mayotte.
Les deux organisations, lorsqu’elles évoquent les actions qu’elles entreprennent, mentionnent l’une et l’autre le réseau de « partenaires » avec lesquels elles conduisent ces actions.
On ne s’étonnera pas de retrouver dans ces listes des référents toujours les mêmes. Ainsi, dans son rapport annuel, Médecins du monde cite les partenaires avec lesquels il travaille sur ses différents thèmes d’action :
– sans-abri et mal-logés : Fondation Abbé-Pierre, Secours catholique, Emmaüs, Croix-Rouge, Restos du cœur, Samu social, DAL… ;
– étrangers en situation précaire : CASP, Cimade, Gisti, LDH, Anafé, CFDA, Comede, participation à l’ODSE (Observatoire du droit à la santé des étrangers), au collectif MOM (Migrants outre-mer)… ;
– soutien aux migrations, lutte contre la législation relative à l’immigration : CASP, Cimade, Gisti, LDH, Comede…
On voit assez clairement que, dans le domaine des associations de « soutien aux migrants », on se trouve confronté à un bloc idéologiquement compact dont la diversité n’est qu’apparente et qui est animé par une équipe relativement restreinte de militants qui se connaissent tous et entretiennent des rapports quasi quotidiens.
A la lecture de leurs programmes et de leurs proclamations, il serait intéressant de bâtir une synthèse intelligible et sans fard de leurs vrais objectifs : que veulent-ils ? Pour qui « roulent-ils » ?
Après avoir considéré l’entrelacs de ces associations, regardons chacune d’entre elles en particulier.
A/ Le GISTI
L’initiative de la création du GISTI, au cours de l’année 1971, revient à une poignée de jeunes élèves de l’Ecole nationale d’administration (ENA) en fin de scolarité. Aujourd’hui, ces quatre précurseurs refusent que leur identité soit dévoilée. Quand on voit ce que leur créature est devenue, on comprend cela. N’empêche : on sait seulement que certains d’entre eux ont été appelés au premier gouvernement Mauroy en 1981.
Décrit par les analystes comme une « Organisation militante située très nettement à gauche » (2), le GISTI s’est assigné comme objectifs la défense et l’aide juridique aux étrangers en France.
Le GISTI naît dans le contexte des idées post-soixante-huitardes, « de la rencontre entre des travailleurs sociaux souvent trotskistes ou maoïstes » (3), des militants associatifs (tel qu’André Legouy, ancien aumônier des prisons, qui avait rencontré dans ce cadre les dirigeants du FLN à Fresnes) et de juristes.
Le GISTI adopte une attitude « atypique » à l’époque, par rapport à celle des organisations d’extrême gauche : il revendique l’utilisation du droit positif alors que les organisations gauchistes le récusaient comme « outil bourgeois ». Mais il s’agissait – et il s’agit toujours – d’une simple instrumentalisation du droit à des fins subversives, et en aucun cas d’une adhésion au droit bourgeois. Il s’agit, selon les principes définis par Lénine puis Mao, d’utiliser la légalité de l’adversaire contre lui.
Il faut mentionner que les « intellectuels » et les grands bourgeois, sans aucune prise avec la réalité et hyper protégés des dégâts qu’ils provoquent, en sont toujours là aujourd’hui.
Au début des années 1980, le GISTI s’intègre à la Commission de sauvegarde du droit d’asile créée en 1977 dans le but de dénoncer la Convention européenne pour la répression du terrorisme. Cette posture prend aujourd’hui – janvier 2015 – un goût amer.
Le GISTI participe au collectif pour l’abolition de la loi Pasqua puis au collectif « J’y suis j’y vote », tous deux initiés par la Ligue des droits de l’homme. En 1990, le GISTI participe au collectif pour l’abolition de la prétendue « double peine » initié par des délinquants condamnés dans des affaires de droit commun, objets de cette procédure et met en place avec le réseau d’information et de solidarité une permanence pour les demandeurs d’asile déboutés.
L’éloignement des réalités, l’autisme intellectuel et l’outrance dans l’expression, coutumiers du GISTI, connaissent, en 1995, une illustration significative. Après la mort d’un enfant bosniaque suite à un tir des forces de police sur une voiture transportant des clandestins, le GISTI publie un communiqué de presse intitulé « Un enfant bosniaque victime de l’épuration ethnique à la française ». La présidente Daniele Lochak est condamnée par le Tribunal correctionnel de Paris pour complicité de diffamation.
Le soutien aux étrangers en situation irrégulière devient un des thèmes de prédilection du GISTI. En particulier, l’association apporte son appui aux « occupants » de l’église Saint-Ambroise (Paris XIe) puis de l’église Saint-Bernard (Paris XVIIIe). L’association lance par la suite l’idée d’un appel à la désobéissance civile (4). En 1996, le GISTI change de nom et devient le Groupe d’information et de soutien des immigrés. Il entame une réflexion sur la liberté de circulation des personnes et l’ouverture des frontières.
En résumé, à la question « Que veulent-ils ? » la réponse serait : « Le GISTI voudrait que les frontières soient abolies, que la notion “d’étranger” même disparaisse du vocabulaire, qu’aucun contrôle d’identité ne soit organisé, qu’en revanche “la communauté” (mais laquelle ?) procure un toit, des moyens de subsistance et des soins à toute personne qui en manifeste le besoin. »
Exagération ? Polémique ? Rien de tel : parcourez le site du GISTI, tout y est.
Que ces préconisations, présentées comme autant d’obligations impérieuses, ne soient simplement pas soutenables ne semble pas effleurer ces esprits d’élite. Que la perméabilité absolue de frontières défuntes autorise aussi bien l’immigration de masse que les périples mondiaux de terroristes de plus en plus nombreux et hostiles ne trouble pas ces intellectuels.
En 2013, les principaux thèmes de combat de ces humanitaires en chambre étaient :
– Asile : dénonciation notamment en ce qui concerne la situation des irréguliers aux abords de Calais ;
– Europe : situation des Roms dans l’UE ; lutte contre la « directive retour » de l’UE, renommée par l’organisation, toujours friande de formules « de type Agit-prop », directive de la honte ;
– Mineurs et jeunes étrangers : protection des mineurs isolés (l’organisation souhaitant, au mépris de toute vraisemblance, faire croire que tout mineur se disant isolé l’est réellement), scolarisation en France des mineurs en situation irrégulière, règles relatives à la nationalité française, au séjour, à l’éloignement, à l’état civil, etc. ;
– Protection sociale : dénonciation des conditions, qualifiées de discriminatoires, d’accès au RSA pour les étrangers (les penseurs d’élite de l’association ignorent sans doute, ou feignent d’ignorer, que la vraie question pour la France sera, à moyenne échéance, celle de sa capacité à continuer à servir le RSA tout court. Il est vrai que, quand le pays, déjà écrasé de taxes, ne pourra plus verser le RSA à ses nationaux, il n’y aura plus de discrimination… Il est vrai que les membres du GISTI appartiennent à une classe sociale où on ne risque pas d’être concerné par le RSA) ;
– Sans papiers : lutte pour la régularisation par le travail, contre la recherche des étrangers en situation irrégulière (voilà une idée qui plaira sans doute aux services de police anti-terroristes qui ont subi, en janvier 2015, une avalanche de critiques sur leur inefficacité alléguée en matière de « suivi » des allées et venues des terroristes. Pour le GISTI, ils en font encore beaucoup trop).
Bref, nous venons de décrire une association qui exhibe le mépris haineux qu’elle voue au pays où elle réside, qui place ses efforts et ses espoirs dans la destruction de ses institutions, dans son désarmement moral, dans la disparition de son identité, dans sa fusion dans un ensemble mondial aussi indistinct qu’indéfini. Et qui ne manque néanmoins jamais de réclamer, à cette communauté nationale qu’elle récuse, les moyens financiers de la combattre.
B / Médecins du monde
La présentation de l’association par elle-même (sur son site Internet) s’ouvre sur deux paragraphes :
« Association indépendante, Médecins du monde agit au-delà du soin. Elle dénonce les atteintes à la dignité et aux droits de l’homme et se bat pour améliorer la situation des populations.
« En 1980, une équipe de médecins bénévoles recueille sur le bateau Ile de lumière des boat-people vietnamiens au large de la mer de Chine. Ces médecins sont accompagnés de journalistes et de photographes. Ils veulent soigner, mais aussi témoigner des conditions de vie des plus exclus. »
Belle et digne proclamation. Il faut cependant la décrypter.
MDM est née d’une divergence au sein de l’association « Médecins sans frontières », entre ceux qui veulent continuer à
mener réellement leur mission humanitaire, et ceux qui veulent l’instrumentaliser à des fins politiques.
Ces derniers sont emmenés par Bernard Kouchner. Ce futur ministre multicartes, PS puis sarkozyste, ne peut se contenter de soigner les plus misérables d’entre les peuples, vocation sublime mais par trop discrète. Il veut le faire sous les caméras, devant les micros. Il veut médiatiser son action. Il veut « témoigner des violations des droits de l’homme sur le terrain ».
Les purs de MSF ne l’entendent pas ainsi. Faire leur travail, aider les populations leur suffit. Alors Kouchner et une quinzaine de médecins attirés par l’action politique – à condition qu’elle soit très à gauche et très visible – font sécession et créent « MDM » en mars 1980. Ils se donnent tout de suite un slogan « Au-delà du soin ». Et, en effet, ils agiront « au-delà du soin » : sur le terrain politico-médiatique. Et leurs thèmes de travail ne tarderont pas à mettre en évidence de quel côté du politique ils placent leur action.
Au fil des années, MDM concentrera de plus en plus son action sur la promotion des thèses internationalistes, puis mondialistes, et la contestation radicale des politiques de régulation des flux migratoires conduites par les Etats européens. Leur point d’appui reste le « droit aux soins », mais c’est pour y accrocher les revendications les plus extrêmes de ce qui ne s’appelle pas encore « l’altermondialisme ».
Les thèses développées par MDM promeuvent, dans les faits, un droit de tirage illimité et perpétuel des peuples du tiers-monde sur « l’Occident », corollaire de la thèse de la dette imprescriptible contractée par les pays « riches » à l’égard des ex-colonisés. Les pays occidentaux sont donc sommés d’ouvrir toutes grandes leurs frontières aux démunis du tiers-monde.
MdM, dont les militants salariés affirment sans rire que « l’association est apolitique », s’inscrit, sur ce plan, dans la ligne de l’ultra-gauche, jusqu’à s’aligner, dans les 10 dernières années, sur les positions du GISTI. L’association, essentiellement soucieuse de sa visibilité politique, recentre aussi son activité sur la contestation intérieure. Son site comporte d’ailleurs deux sections distinctes : « Monde » et « France ». L’important, de toute évidence, c’est le combat politique.
Les principes philosophiques qui sous tendent son action sont exactement les mêmes que ceux qui meuvent le GISTI. La tonalité des interpellations des pouvoirs publics est tout aussi caricaturale et outrancière, avec une nuance nettement agressive quand « le pouvoir » est à droite.
Cette posture se traduit dans les déclarations faites par l’association :
- sur Mayotte
« Médecins du Monde alerte sur la situation dramatique à Mayotte, à la suite de l’interpellation par la Halde des pouvoirs publics. La Halde confirme ainsi les discriminations et les atteintes graves au droit à la santé, dénoncées depuis plusieurs années par des associations comme MDM. A Mayotte, près d’un tiers de la population est privé de toute protection maladie et, à l’exception de certaines situations d’urgence, de tout accès aux soins. Médecins du monde alerte sur les conséquences sanitaires des politiques migratoires menées dans l’île » ;
- sur Calais
« Le nombre de migrants a diminué au prix d’une politique répressive qui bloque l’accès aux soins des personnes sans-papiers. Harcèlement continu des forces policières, destruction systématique des abris, voire du matériel installé par les associations » ;
- sur les Roms
« Le 30 juillet 2010 à Grenoble, Nicolas Sarkozy annonce une politique d’expulsions systématiques à l’encontre des Rroms, les désignant comme responsables de problèmes sécuritaires. Un an après, les équipes de MDM qui interviennent à Marseille, Bordeaux, Lyon ou en Ile-de-France font face à une situation aggravée : expulsions multipliées, dégradation des conditions de vie des Rroms, qui vivent dans un climat de peur alimenté par des intimidations répétées, des procédures administratives de reconduites à la frontière irrégulières, des gardes à vue non justifiées. »
MDM et la drogue
Si ce thème s’éloigne un peu de la question immigrationniste, l’assistance apportée par MDM aux consommateurs de drogues mérite qu’on s’y arrête.
Sous couleur d’éviter les pathologies induites, l’association conduit, dans les faits, une action qui aboutit à faciliter la consommation des stupéfiants. Ainsi, dans son rapport annuel, sous l’intitulé « La réduction des risques liée à l’usage de produits psychoactifs », MDM expose les modalités de l’assistance qu’il apporte :
– « En squats, lors de soirées mais aussi et surtout au quotidien. La mission Rave Paris a réorienté une partie de ses activités vers les squats.
– En teknivals où le dispositif est composé de trois pôles d’intervention :
- Accueil (table de prévention, mise à disposition d’outils de prévention et de réduction des risques: kits d’injection, roule-ta-paille…) ;
- Soins (espace infirmier et médical) ;
- Réassurance (espace encadré d’apaisement, lieu d’accueil et de diagnostic des décompensations). »
MDM proclame son indépendance
MDM, dans ses documents de propagande, proclame son « indépendance ». Indépendance par rapport à qui ? On peut se le demander, d’autant que l’association précise, au paragraphe suivant ce qu’elle entend par là : « Choisir notre “dépendance” vis-à-vis des partenaires politiques et financiers. » On est déjà plus près de la vérité.
Car une association qui aligne année après année des comptes de résultat de 67M€, financés à hauteur de 19M€ par des subventions publiques, de 32M€ par des « dons privés » (au nombre desquels une proportion importante de « dons manuels » (!) et 4M€ de subventions privées) est nécessairement dépendante. La question est de savoir de qui ?
On peut aller un peu plus loin en examinant les comptes publiés chaque année par l’association. En quelque sorte, « ce n’est pas nous qui le disons, c’est l’assoc elle-même ! » :
– d’abord, par égard pour leur montant respectable : 67M€, ce n’est pas une PME ;
– ensuite, parce qu’ils présentent des particularités qui retiennent l’attention.
Passons sur un bilan qu’on peut qualifier de « confortable », l’association affichant notamment 18M€ de disponibilités en banque, plus 4M€ de valeurs mobilières de placement.
Plus intéressant est le compte de résultats.
Les deux principaux postes de ressources sont constitués par :
– les produits de la générosité du public et notamment… les dons manuels pour 34M€ et
– les subventions publiques pour 22M€.
Bien sûr, la part des subventions publiques interpelle.
Mais aussi : que recouvrent 34M€ de « dons manuels » ? Le don manuel, comme son nom l’indique, c’est de l’argent liquide, de la main à la main. Ce sont les chèques de quelques euros envoyées par les personnes âgées, sollicitées par les courriers de l’association ; ce sont aussi les pièces glissées par des anonymes dans les sébiles tendues par les bénévoles. Cela peut être n’importe quoi.
La présentation des postes de charges est habile :
Comme dans de nombreuses « grandes associations », l’essentiel des dépenses est consacré aux frais de fonctionnement mais ça ne se voit pas, et MDM fait tout pour le dissimuler (en faisant état sans vergogne dans sa communication d’un pourcentage de 6% de « frais de fonctionnement » !).
Les charges de personnel représentent, certes, 18M€. C’est important, mais, en effet ce n’est pas le premier poste de dépenses.
Le premier poste est intitulé « Autres achats et charges externes ». Il représente 33M€. Or, que trouve-t-on sous ce titre générique ?
- Encore 8,7M€ de « personnel local »
- 2M€ de « rémunération d’intermédiaires et honoraires » ;
ce qui porte le total des rémunérations de toute nature à 29M€, soit 43% des charges de l’association.
Mais les frais de fonctionnement ne se limitent pas à cela. Il faut y ajouter :
- 4,4M€ de déplacements et de réceptions
- 2,8M€ de publicité et publications (5)
- 3,2M€ de locations
- 2,6M€ de télécommunications et de frais postaux.
Ainsi, ce n’est qu’après avoir payé ces 42 millions d’euros de frais fixes que l’on peut engager des dépenses qui correspondent au cœur de métier, et on trouve tout de même dans les charges :
- 5M€ de médicaments
- 1M€ d’aide alimentaire
- 0,66M€ de « matériel de sanitation ».
Que MDM fasse la morale à tout le monde, soit. Mais qu’elle clarifie auparavant les points obscurs de son organisation augmenterait son… crédit.
Julius Muzart, 3/07/2015
Notes :
(1) Le « Camp des Saints » (de Jean Raspail) plus que jamais assiégé
(2) Liora Israël, Faire émerger le droit des étrangers en le contestant, ou l’histoire paradoxale des premières années du GISTI, Politix, 2003.
(3) Ibid.
(4) Le GISTI « utilise » le droit contre son pays. Il ne se fait pas faute de renier ce même droit dès que l’occasion s’en présente.
(5) On s’explique aisément un montant de près de 3 millions d’euros dépensés en publicité quand on se souvient que la campagne publicitaire de MDM intitulée « On est tous Médecins du monde » a été conçue par l’agence Saatchi & Saatchi, et comporte quatre visuels et deux spots diffusés sur Internet, à la télévision et au cinéma. De même en début 2015, MDM lance une campagne d’affichage « 4×3 » dans le métro parisien. Coût d’une semaine : 184.000 €.