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Les associations immigrationnistes : les Thénardiers de « Big Other » (1/3) – (SOS Racisme)

 Le culte de « Big Other », la préférence pour l’autre, telle est l’idéologie qui nous gouverne, selon Jean Raspail.(1) « Big Other » a ses relais dans les médias. Il y a aussi les associations qui le servent et qui en… vivent. Julius Muzart présente ici un triptyque d’études démasquant le fonctionnement réel du DAL (Droit au logement), de Médecins du monde (MDM), du GISTI (Groupe d’information et de soutien aux immigrés), de SOS Racisme.

Edifiant. Polémia présente ici ces quatre études, exposées en trois articles édités ci-après, sous le présent titre commun : Les associations immigrationnistes : les Thénardiers de « Big Other »


SOS Racisme

Le pseudopode « antiraciste » et immigrationniste du PS

Il y a quelques années, une pièce comique pastichait une Blanche Neige hystérique sous le titre « Elle voit des nains partout ».

SOS Racisme, c’est « Ils voient des racistes partout ». Enfin… partout où ça les arrange, eux et le PS dont ils ne sont finalement qu’une officine.

L’association SOS Racisme, c’est peu de chose et en même temps ça peut faire beaucoup de bruit. Peu de chose en termes d’effectifs. Bien que l’association soit d’une discrétion de violette à propos de « ses chiffres » (voir son site), les évaluations les plus sérieuses lui prêtent au mieux… 500 cotisants « à jour », probablement moins.

En termes de budget, c’est la même chose : impossible de trouver des indications publiées et un tant soit peu fiables. Ce qui est certain, en revanche, c’est que SOS Racisme se nourrit largement de subsides publics. Et cela depuis sa création, en 1984, à l’initiative du PS. L’apparition de l’association a été rendue possible par la participation financière du FASILD, un établissement public d’Etat (2).

Depuis lors, le mode de financement de l’association n’a guère évolué : c’est le contribuable qui paie, le contribuable ou quelques généreux donateurs bien pensants : l’affaire dite « de la MNEF », dans laquelle Julien Dray, « parrain » de SOS Racisme, avait été mis en cause, a révélé que la MNEF finançait des emplois de permanents chez SOS Racisme.

Mais d’une manière générale le fonctionnement de l’association est essentiellement assuré par les subventions :

  • de l’Etat ou d’institutions sous le contrôle de l’Etat. Selon le « Rapport de vérification et de contrôle » pour l’année 2009 publié au Journal officiel, le contributeur le plus important de SOS Racisme est le Fonds d’aide et de soutien pour l’intégration et la lutte contre les discriminations (FASILD) avec 348.000 euros, suivi du ministère de l’Education nationale (!) avec 80.000 euros, du ministère de la Jeunesse et des Sports pour 46.000 euros, et du Conseil de développement de la vie associative avec 30.000 euros ;
  • de la Mairie de Paris avec 40.000 euros ;
  • du Conseil régional d’Ile-de-France avec 35.000 euros.

Soit un total de 579.000 euros de subventions publiques directes.

Le principal donateur privé de SOS Racisme était, en 2009, Pierre Bergé, avec un don de 100.000 euros.

Le montant total des cotisations d’adhésion, quant à lui, s’élève à 18.669 euros, soit 2,06% des ressources de l’association.

Si l’on rapproche ces deux séries de chiffres, on peut en tirer deux enseignements particulièrement intéressants :

1° D’abord, qu’un organisme associatif (un de plus) entièrement dévoué à un parti politique est financé pour les 2/3 de ses ressources par l’argent du contribuable ;

2° Ensuite, suivez-moi bien :

  • 669 euros divisés par le montant de la cotisation (38 euros), cela fait en tout 491 adhérents pour toute la France…
  • Si on rapporte le montant des subventions publiques à l’effectif des adhérents, on constate que SOS Racisme perçoit une moyenne de subventions publiques de 579.000 : 491 = 1179 euros par adhérent. De quoi faire rêver la plupart des associations françaises.

De toute manière, avoir un nombre limité d’adhérents-cotisants, SOS Racisme n’en a cure : son activité n’exige pas beaucoup de main-d’œuvre pour produire de gros effets médiatiques. C’est en cela que SOS Racisme, ça peut être beaucoup.

Quels sont, en effet, ses modes d’action ?

  • D’abord de publier des communiqués et de faire du battage dans la presse sur tous les sujets exploitables sur le thème du racisme ou plutôt de toute présomption directe ou indirecte de racisme ;
  • Ensuite, d’intenter des procès tous azimuts à toute personne, physique ou morale, soupçonnée – voire soupçonnable – de propos, d’écrits, d’image ou de pensée raciste ou « discriminatoire ».

Evidemment, le racisme selon l’association est une notion bien circonscrite, qui tient en quelques postulats (totalement partagés par le milieu de « l’antiracisme politique ») :

 Le fauteur de racisme ne peut être que blanc. Par définition, une personne de couleur ne saurait être raciste ;
 Une personne de couleur ne peut être que victime ;
 Lorsque ces postulats sont battus en brèche par les faits, SOS Racisme récuse la notion de « racisme anti-blanc » en affirmant que cette notion même étant « une récupération d’extrême droite » (3), elle ne peut avoir d’existence. CQFD. Même quand la preuve est rapportée de tabassage accompagné d’injures anti-blanc : ce ne pouvait pas être du racisme anti-blanc puisque cette agression raciste a été dénoncée par l’AGRIF et que l’AGRIF est « d’extrême droite ».

Ainsi, à la faveur d’un sophisme parfait, une notion varie non pas en fonction de ses caractères intrinsèques mais en fonction de celui qui les décrit. Et si les victimes sont défendues par « les mauvais avocats », elles sont disqualifiées, dégradées de leur qualité de victimes, soupçonnées même. Et on les enjoint de la boucler. En revanche, lorsqu’il s’agit de déceler et de dénoncer un acte pouvant s’apparenter de près ou de loin à une discrimination commise par « les suspects habituels », l’association peut compter sur la diligence des militants de sa « maison mère », quitte à ce que leurs dénonciations s’apparentent à du grand n’importe quoi.

Au soutien de la formule « ils voient du racisme partout », la plupart des services administratifs peuvent citer des exemples vécus d’initiatives cocasses de la « Santa Hermandad » de l’Inquisition antiraciste.

Un seul suffira à illustrer le propos.

Le service d’accueil des demandeurs de logement de la Ville de Paris reçut un jour la visite d’une huissière de justice mandatée pour constater la réalité d’un fait de racisme officiel et écrit. Au pied d’un formulaire de demande de logement, l’œil exercé des antiracistes avait décelé le mot « SENEGAL » (4). Militants en campagne aussitôt : sur le ton « on vous l’avait bien dit, il y a discrimination dans l’attribution des logements : on repère les demandeurs selon leur origine ! ». Et on dépose une plainte au pénal. Le service expliqua à l’huissière – qui avait le sens de l’humour – que l’agent de guichet qui avait recueilli la demande s’appelait Geneviève Sénégal, et que, conformément aux directives, son nom figurait sur l’acte qu’elle avait établi.

Nous avons vu que l’outil essentiel de l’association, c’était sa visibilité médiatique. C’est évidemment une arme à double tranchant : en cherchant l’exposition, l’association expose aussi ses travers et ses ombres. Comme le remarque un dicton « Quand on monte au mât de cocagne, il faut avoir les braies propres ». Car lorsque l’association se rend coupable d’actes moralement ou pénalement contestables, la réalité des faits se retrouve assez facilement sur la place publique.

Or s’agissant de SOS Racisme, l’association s’est, depuis sa création, révélée assez généreuse en matière de faits divers. Des esprits chagrins ont pu y voir le signe d’un état d’esprit assez particulier, surtout pour une association « donneuse de leçons de morale ». Ce fut notamment le cas dans une affaire où SOS Racisme fut prise en flagrant délit d’exercice d’influence sur témoin.

En mai 1999, Mounir Oubajja, 18 ans, était abattu par un chauffeur routier qui avait tiré en croyant qu’on était en train de lui voler sa voiture. Ce fait divers tragique était aussitôt présenté comme un meurtre raciste, emblématique des problèmes des banlieues. Le caractère raciste semblait ne faire aucun doute puisque « trois jeunes » ayant assisté à la scène affirmaient, par écrit, avoir entendu le tireur proférer des injures racistes.

Cependant en décembre 2000, lors du procès du tireur, Joel Elie, devant la Cour d’assises de Nîmes, les trois témoins se montrent beaucoup plus évasifs. Ils finissent par avouer que leur version des faits leur a plus ou moins été dictée par Samuel Thomas, vice-président de SOS Racisme (5), venu « enquêter » dans la cité quelques jours après le meurtre.

Une affaire d’abus de biens sociaux

En 2009, six membres de l’association SOS Racisme, dont le président Dominique Sopo, sont placés en garde à vue à la brigade financière dans le cadre de l’enquête sur des mouvements de fonds suspects au bénéfice de Julien Dray. Dominique Sopo, Cindy Léoni, Nathalie Fortis, chargée de relations presse de SOS Racisme, et Thomas Persuy, directeur administratif et financier de l’association, s’en sortiront moyennant un simple rappel à la loi de la part de l’autorité judiciaire.

Rappelons ce que signifie le rappel à la loi : l’autorité judiciaire constate l’existence de faits pénalement répréhensibles mais considère que la gravité relative des faits ou la personnalité des « mis en cause » rendent inadaptée une sanction pénale.

Trois ans après l’affaire Dray, la FIDL (Fédération indépendante et démocratique lycéenne) et SOS Racisme sont attaqués sur le plan pénal et le plan prud’homal par une ex-salariée pour « détournement de fonds sociaux et publics, abus de confiance, escroquerie, séquestration, harcèlement moral et vol ».

Charlotte Allégret a été vice-présidente de la FIDL, responsable des étudiants de SOS Racisme et membre du bureau national aux questions d’éducation, puis salariée « permanente » de la FIDL entre 2005 et 2010. Elle raconte ses déboires à SOS Racisme dans un article du Nouvel Observateur du 1er février 2012 : « Le cauchemar d’une ex-militante ».

La suite donnée par les juges à cette affaire est édifiante : 12 avril 2013, SOS Racisme et la FIDL ont été condamnés par le tribunal des prud’hommes à verser à Charlotte Allégret 3750 € de rappels de salaires du 1eravril au 14 juin 2010, 1909 € de préavis et 12.000 € d’indemnités pour licenciement abusif et harcèlement moral. Ah ! les braves gens ! Et que leurs leçons de morale sont crédibles !

Sur le plan pénal, Charlotte Allégret a par ailleurs déposé plusieurs plaintes contre X en juin 2010 auprès du Tribunal de grande instance de Paris. Ce n’est que le 24 janvier 2012 qu’une information a été ouverte pour détournement de fonds sociaux et publics, abus de confiance, escroquerie, séquestration, harcèlement moral et vol.

Julius Muzart, 3/07/2015

Notes :

(1) Le « Camp des Saints » (de Jean Raspail) plus que jamais assiégé
(2) Cf. Philippe Juhem, thèse de science politique « SOS Racisme : Histoire d’une mobilisation “apolitique” ».
(3) Samuel Thomas, vice-président de SOS Racisme : « Nous ne pouvons accepter la notion de racisme anti-blanc parce qu’elle est une thèse défendue depuis longtemps par l’extrême droite. » Est-il besoin de préciser que ce type de raisonnement relève pleinement d’une des catégories répertoriées d’arguments fallacieux (ou sophismes) : l’argument « ad hominem » formulé contre la personne qui soutient une thèse et non pas contre la thèse elle-même. On emploie généralement ce type d’argument quand on n’en possède pas de solides contre la thèse elle-même…

(4) S’agissant d’une donnée personnelle, le nom a été modifié. Mais la réalité était très proche de l’illustration choisie.
(5) Le même Samuel Thomas qui récuse la notion de racisme anti-blanc « parce qu’elle est défendue par l’extrême droite »… Dans les deux cas, c’est faire montre d’un « sens de la vérité » très circonstanciel.

http://www.polemia.com/les-associations-immigrationnistes-les-thenardiers-de-big-other-13-sos-racisme/

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