L’islam progresse aussi par la faute de ceux qui pensent le combattre, ou qui ignorent les causes dont ils déplorent les effets.
L’appel de Tillinac « Touche pas à mon église », saugrenu par sa formulation et par ses signataires, et en traitant en potache un sujet grave, a eu le mérite de relancer un débat sur lequel Gabrielle Cluzel, Renaud Camus, Pierre Cassen ou Nicolas Gauthier se sont exprimés.
Face au simplisme de ceux qui expliquent tout par les discriminations, les inégalités et l’islamophobie, la droite des valeurs ne parle pas d’une même voix. L’islam progresse aussi par la faute de ceux qui pensent le combattre, ou qui ignorent les causes dont ils déplorent les effets.
Le problème n’est pas tant de remplir nos églises (Gabrielle Cluzel) ou de s’interroger sur leur valeur patrimoniale (Renaud Camus et Denis Tillinac) ou de fournir l’explication par une lecture littérale du Coran (Pierre Cassen) ou de préférer que les musulmans les occupent plutôt que Starbucks ou McDonald’s (Nicolas Gauthier).
Leurs mosquées sont pleines à craquer quand nos églises ne se rempliront plus jamais. Ils recrutent en vue du djihad et de la conquête musulmane quand nous avons à cœur d’expurger tous les restes de notre culture chrétienne.