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Les médias en servitude : quand Polémia met la médiaklatura en examen

Polémia poursuit son travail d’analyse du phénomène médiatique. AprèsLa tyrannie médiatique, le Dictionnaire de novlangue et le Dictionnaire de la réinformation, voici Les médias en servitude. Il s’agit d’une étude serrée de la médiaklatura, cette centaine d’hommes et de femmes qui donnent le la à l’opinion, cette sainte alliance du trotskysme de salles de rédaction et du capitalisme financier. Voici l’avant-propos de cet ouvrage. 

En principe la France est une démocratie.

Le suffrage y est libre. Le suffrage, sans doute, mais en est-il de même de l’information des électeurs?

Assurément non ! Les médias asservissent et ils sont eux-mêmes asservis aux grandes puissances financières.

Derrière une façade de diversité, les grands médias scénarisent l’actualité selon la même grille de lecture, celle de l’idéologie unique qu’ils partagent : laisser-fairisme et libre-échangisme économique, cosmopolitisme et sans-frontiérisme, rupture de la tradition et révolution des mœurs. C’est la sainte alliance du trotskysme de salles de rédaction et du capitalisme financier. L’union des milliardaires et de la médiaklatura.

Le propos peut paraître polémique. Mais les faits accumulés dans cette étude, réalisée avec la collaboration de Claude Lorne, montrent, hélas, comment un tout petit nombre d’hommes a accaparé le contrôle des grands médias français.

Voici quels sont les acteurs majeurs de cette prise de pouvoir sur les esprits :

– les banques : cinq d’entre elles siègent au conseil d’administration de Bouygues, propriétaire de TF1 ; Rothschild contrôle Libération ; Lazard siège au Monde ; et le Crédit Agricole et le Crédit Mutuel se partagent la Presse quotidienne régionale (la PQR) à l’est d’une ligne Amiens/Marseille ;

– l’industrie du luxe et les grandes fortunes : Bernard Arnault, Serge Dassault, François Pinault, Martin Bouygues, Vincent Bolloré, Arnaud Lagardère, Claude Bébéar sont omniprésents;

– les grandes agences de communication et de publicité : Euro RSCG de Stéphane Fouks et Publicis de Maurice Lévy sont au cœur des stratégies d’influence adossées à de puissants budgets ;

– les paladins de « l’antiracisme » : Louis Schweitzer (la Halde), Pierre Bergé (SOS-Racisme), Bernard-Henri Lévy donnent le ton ;

– les grands éditocrates : Erik Israelewicz, Laurent Joffrin, Nicolas Demorand, Denis Olivennes ont un rôle clé, celui d’assurer la cohérence entre les bailleurs de fonds et les soutiers de l’information.

En tout une centaine d’hommes dirige la machinerie qui règne sur les esprits. Il n’y a pas de chef d’orchestre clandestin. Mais tous ou presque participent au lieu de pouvoir le plus sélect de la classe dirigeante française : le Club Le Siècle. Cette classe dirigeante française n’a plus aujourd’hui ni vision nationale ni conscience européenne et n’est plus que la section française de la Superclasse mondiale (SCM).

Notre société est de plus en plus exigeante en matière de transparence. Cette transparence doit aussi s’appliquer aux médias : leurs auditeurs et leurs lecteurs, qui sont aussi des électeurs, doivent savoir d’où ils parlent pour connaître les arrière-plans financiers, commerciaux, idéologiques ou communautaires qui structurent leurs prises de position et qui expliquent la disparition de tout véritable esprit critique.

Ecartant toute polémique inutile, Polémia se borne à rassembler des faits. Des faits qui éclairent d’une lumière vive la médiaklatura.

Voici un ouvrage à lire en se rendant sur le PDF (cliquer ici). En raison de l’immense documentation, réunie par Claude Lorne, qui a permis d’en faire une véritable banque de données,Les médias en servitude peut être commandé (15 € franco de port) à :

Polémia, 60 ter rue Jean-Jacques Rousseau, 92500 Rueil-Malmaison

Polémia, 9/02/2012

http://www.polemia.com/les-medias-en-servitude-quand-polemia-met-la-mediaklatura-en-examen/

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