Appel aux Peuples de France
C’est vrai, nous ne sommes ni amis, encore moins camarades, ni frères non plus et nous ne sommes pas tous « Charlie ». Nous sommes des Gens de France, qui y sont nés ou qui y vivent ; tous passagers d’un même bateau, et si il coule, nous sombrons avec lui : des premières à la cale, de bâbord à tribord, grands ou petits, riches ou pauvres, rien n’y fera ; pour une fois, l’Egalité sera réelle. Ne comptez pas non plus sur la Fraternité, l’instinct de survie aura tôt fait d’en faire une foutaise, quant à la Liberté, vous aurez le choix de mourir noyé ou glacé...
Grâce à Dieu... Pour les croyants et même les incrédules, si le vaisseau France est bien piloté il supportera tempête et roulis et arrivera à bon port. En revanche, et c’est là qu’il faut, Gens de France, m’accorder toute votre attention, si nous continuons ainsi avec ce capitaine et cet équipage ; « Nous sommes perdus ! » Le capitaine est fou ou suicidaire, son équipage incompétent ou pire... En pleine tempête, déjà en surcharge, continuer à pratiquer le sauvetage en mer tous azimuts, c’est le naufrage assuré... Ne m’appelez plus jamais France [Sic], mais le radeau de la Méduse !
Rien ne va plus, le vaisseau n’est plus dirigé, et c’est là, presqu’une chance, car quand le capitaine tient la barre, il fonce, vent debout, tel « Le Hollandais volant » sur les écueils les plus meurtriers qu’il puisse trouver, et son équipage applaudit, des « Roses minitels aux Vers de Terre écolos »... Et nous, les passagers, on macère dans la cale. Il est temps de se mutiner ! De monter sur le pont de ce bateau négrier et de mettre aux fers cette bande de pirates incultes et mortifères avant qu’ils ne nous conduisent dans les eaux putrides où leurs amis ont plongé la Grèce. Nous sommes tous concernés, passagers Gens de France, le déluge est proche, et si notre vaisseau fou ne devient pas vite une « Arche de Noé », je vous le redis : « Nous sommes perdus ! »
Tout est possible, si nous nous réveillons à temps. Il suffit de ne pas admettre que notre splendide vaisseau royal « France » soit transformé en un vieux rafiot qui ne tient plus que par son pavillon et sa peinture, prestigieux restes d’un...Ancien régime !
Le capitaine et l’équipage sont à mettre aux fers en réfrénant l’irrésistible envie qui nous démange de les balancer par-dessus bord... Heureusement pour eux, ni le crime, ni la vengeance ne font partie de nos us et coutumes. Les fers suffiront et une fois à terre quelques années dans un cul de basse fosse les dissuaderont de revenir nous diriger. Après cette première mesure essentielle et salutaire, il faudra faire le bilan et notre mea-culpa de tous les petits arrangements et de toutes les tolérances que nous avons admises et qui nous ont menés là où nous en sommes... [....]
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