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Les Français friands de nazisme littéraire!

C’était évident depuis le succès du Suicide Français d’Eric Zemmour : les Français, ces salauds, aiment lire des horreurs racistes et font un succès à n’importe quel livre prônant l’intolérance et la méchanceté gratuite. D’Astérix à Hitler, tour d’horizon de l'actualité de cette nauséabonde littérature. 

Le triomphe des Décombres…

Bien-pensants, étranglez-vous! Le remarquable pamphlet de Lucien Rebatet, Les Décombres, vient d’être réédité (détails ici). Et c’est une nouvelle fois un succès de librairie ! "Ce classique « aura réussi cet exploit sans doute sans précédent: être un best-seller à la fois sous Pétain et sous François Hollande » lit-on dans L’Express. Numéro 1 des ventes sous l’occupation (65.000 exemplaires vendus), « le brûlot antisémite de Rebatet » comme ils disent, continue indéniablement à intéresser les lecteurs. Les 5000 premiers exemplaires de la réédition se sont arrachés en une journée et l’éditeur (Robert Laffont) a dû lancer une réimpression de 3000 exemplaires supplémentaires pour répondre à la demande. Plusieurs causes expliquent ce succès : la qualité littéraire, l’intérêt historique mais aussi le côté sulfureux de cet ouvrage que tout esprit non-conforme se doit d’avoir lu. Lucien Rebatet est l’un des plus grands écrivains du siècle dernier et ce n’est que justice qu’il soit redécouvert par des Français rejetant de plus en plus les œillères imposées par le politiquement correct ! 

… et celui de Mein Kampf !

Mein Kampf, l’équivalant dans la vraie vie du Necronomicon de Lovecraft, va, horreur!, être lui aussi réédité en 2016. Les Français en ont déjà le sang glacé… Mélanchon, un bon Français comme on n'en fait plus, a d’ailleurs voulu se faire de la pub’ en jouant l’éternelle carte du fascismassassin! C’est plein de courage qu’il lança sur son blog, voici quelques jours, ce cri d’alarme : « Non ! Pas Mein Kampf quand il y a déjà Le Pen ! ». Jean-Luc n’a toujours pas compris que l’amalgame Le Pen – Hitler marchait de moins en moins… Mais les grosses ficelles de l’antifascisme pleurnichard, c’est son fond de commerce ! N’avait-il pas déjà traité Marine Le Pen de fasciste ? N’ose-t-il pas décrier  les prétendues « persécutions antisémites et anti-musulmanes » dont souffrirait notre pays ? Les fantasmes de Jean-Luc tournent autour de ça, on ne l’en guérira pas. C’est donc tout logiquement qu’il part pourfendre la Bible satanique écrite par Adolf Hitler et bientôt rééditée par les éditions Fayard. Impossible à digérer pour lui : Fayard étant son éditeur, il doit les convaincre d’abandonner ce criminel projet qui est le leur et pourrait fort bien livrer la France à la barbarie nazie et à « la guerre civile » dans un futur proche. Ses arguments sont de taille : 

« Mein Kampf est l’acte de condamnation à mort de 6 millions de personnes dans les camps nazis et de 50 millions de morts au total dans la deuxième Guerre Mondiale. Il est la négation même de l’idée d’humanité universelle. »

« Editer, c’est diffuser. La simple évocation de votre projet a déjà assuré une publicité inégalée à ce livre criminel. Rééditer ce livre, c’est le rendre accessible à n’importe qui. (…) Car vous savez aussi bien que moi dans quel contexte cette édition va intervenir : dans toute l’Europe et en France, l’ethnicisme le plus ouvert et barbare s’affiche de nouveau. »

Snif snif… Mélanchon se ridiculise complètement car le livre n’a jamais été interdit en France et est trouvable dans n’importe quelle librairie. Il est donc depuis toujours « accessible à n’importe qui ». Même Christian Ingrao, historien du système et chercheur au CNRS, a répondu dans Libération aux délires de notre Jean-Luc en lui faisant remarquer que « la recherche «Mein Kampf PDF» est la deuxième plus populaire quand on tape les premiers mots du titre dans Google, et il faut deux clics de souris pour y accéder ».  « Allez-vous écrire une lettre aux fondateurs de Google ? » ajoute-t-il avec humour. Quoi qu’il en soit, les Français n’en auront rien à cirer des délires du Jean-Luc et la réédition de Mein Kampfapparaît déjà comme un succès assuré.

Hitlerix le gaulois nazi

Les craintes de Mélanchon seraient-elles exactes ?  Les Bandes dessinées lues en France par petits et grands sont en effet bien troubles… Vous souvenez-vous d’Antoine Bunéo ? Ecrivain et chercheur de l'Institut d'Études Politiques de Paris (ce qui en dit long sur le sérieux de cette institution…), il avait « travaillé » sur les Schtroumpfs il y a quelques années. Sa thèse était la suivante : la société Schtroumpf « est un archétype d'utopie totalitaire, empreint de stalinisme et de nazisme». Il précisait ainsi ses idées sur les sympathiques petits bonhommes bleus :

«Les Schtroumpfs vivent en autarcie, dans une société repliée sur elle-même et autosuffisante. Ils travaillent tous ensemble, pour la collectivité et ne connaissent pas la propriété privée. Enfin, ils sont dirigés par un chef unique et respecté: le grand Schtroumpf.»

Le marxisme culturel passant son temps à feindre de voir le mal partout pour mieux salir et déconstruire tout ce qui lui paraît trop franchouillard, il devait bien traiter le cas d’Astérix ! Le petit Gaulois n’est-il pas blond ? Ne vit-il pas dans une société ethniquement homogène qui n’accepte pas les migrants ? Ne résiste-t-il pas à l’envahisseur ? C’en est trop, il est nazi, violent, drogué et hostile à la culture pour reprendre un autre génie à qui l’on prête le nom de philosophe :Michel Serres.

Publié il y a quelques jours, le nouvel album d’Astérix, Le papyrus de César, permet une nouvelle fois à toute la lie antiraciste de s’acharner sur le petit héros. « Astérix est-il raciste ? » titre L’Express qui n’a pas peur du ridicule. Le principal problème est la manière dont les noirs y sont caricaturés (comme toutes les autres races) :

Ils « sont dessinés dans la tradition classique néocolonialiste, à la façon de Hergé dans Tintin au Congo. En 2015, on peut s'interroger sur la pertinence d'une telle vision. »

« Un constat: dans l'ensemble de la BD (NDLR : on parle ici d’Astérix chez les Pictes), les hommes noirs ont tous le même physique. La plupart du temps, ce sont des esclaves. Par ailleurs, un héros secondaire de la série, récurrent, le pirate Baba, chargé de guetter les bateaux depuis la hune, est doté d'un énorme accent africain - si l'on en juge par sa façon de ne pas prononcer les "R". Surtout, il ne sait pas lire. »

Insupportable pour Lilian Thuram, imposteur se servant de l’antiracisme pour s’enrichir toujours plus (20.000 euros la conférence !). Insupportable également pour la Brigade Anti-Négrophobie pour qui "La représentation des noirs est toujours négative » dans Astérix. D’ailleurs, dans cette BD comme au cinéma : « On ne permet pas aux noirs de tenir des premiers rôles. Ils sont toujours des subalternes. »… Omar Sy appréciera !  

Espérons toutefois que les sommités dont nous venons de parler nous permettront de mieux saisir le sens caché de toutes ces BD qui cachent bien leur jeu. Pensez aux Femmes en blanc où l’on présente des infirmières certainement inspirées par celles d’Auschwitz. Ou encore à Boule et Bill qui n’ont aucun ami coloré… et osez venir me dire que le ver n’est pas dans le fruit !

Rüdiger/C.N.C.

http://cerclenonconforme.hautetfort.com/

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