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Y a le feu à la maison des socialistes et personne pour l’éteindre

Au feu, les pompiers, la rue de Solférino flambe ! Le marigot s’en alarme, des pompom-girls Enrico Macias et Mourad Boudjellal jusqu’au maître du Grand Orient. À 30 % des suffrages, le FN se voyait éliminé dans notre système de scrutin majoritaire. En approchant des 40 %, tout change, les portes du pouvoir s’entrouvrent sans recours nécessaire à des alliances mortifères.

Toute la stratégie Philippot s’en trouve validée, entre nous soit dit, aidée par la situation économique maussade, le pataquès européen et surtout l’invasion migratoire, et c’est la Bérézina absolue pour la stratégie de François Hollande.

Certains voient les socialistes en crétins d’apparatchiks se prenant pour des lumières, façon Manuel Valls. Il y a du vrai. Ou en puissances de l’ombre, à la façon des francs-maçons et de ceux qui se vendent à l’étranger ; à l’Allemagne encore et toujours, aux pétromonarchies arabes, et bien sûr aux États-Unis.

L’explication la plus convaincante nous vient cependant de Blaise Pascal. C’est la théorie des demi-habiles, de ceux qui jouant avec les allumettes mettent le feu au logis : François Hollande en machiavélique poussif se prenant pour Mitterrand, le Florentin grand teint.

Une stratégie de pacotille usant de l’antiracisme idéologique (de SOS Racisme dans les années 80 à la jurisprudence Dieudonné et à l’esprit du 11 janvier aujourd’hui) et de la provocation (immigration, islam), pour fabriquer un pseudo-fascisme repoussoir, permettant de faire oublier la conversion au social-libéralisme et les abandons de souveraineté, et de faire monter le Front national.

Hollande a aussi cru à sa démarche de demi-réformes, au retour de la croissance et de la faveur de l’électorat, après les pilules amères du début du quinquennat. Or, la reprise n’est pas au rendez-vous et le matraquage fiscal a créé une rupture durable avec les Français (une de plus depuis 40 ans), comme Valls vient de l’admettre.

Nos socialistes sont de piètres savants. Leur pari a tellement réussi que la droite molle et la droite nationale se retrouvent dans la position de les évincer pour toujours.

En dépit de ses allures médiocres, ou à cause de cela même, notre Moi Président est imbu de sa petite personne. Il s’est cru Crésus à transformer en or tout ce qu’il toucherait. Il n’a été qu’un incendiaire et il attend de ses lieutenants d’éteindre les incendies causés par lui.

C’est ainsi qu’il faut comprendre le pseudo-référendum initié par Cambadélis, appelant toute la gauche à suivre le panache débraillé du rondelé de l’Élysée. Le PS cherche un moyen de contrer l’inéluctable, en 2017 : l’absence de la gauche au second tour, une répétition du 21 avril 2002.

Pour éviter la déroute, il faudrait un candidat unique à la gauche rose, rouge et verte. Ce sera râpé si Hollande se représente car jamais les Mélenchon et Duflot n’accepteront de soutenir le « méandreux » qui n’a cessé de les tromper. Ils jouent cependant gros s’ils partent en ordre dispersé. Ils porteront la responsabilité d’une défaite historique de la gauche.

La seule solution, pour une gauche qui ne se résoudrait pas à se faire hara-kiri, serait un candidat de compromis, une Martine Aubry qui campe sur son quant-à-soi ou un Montebourg parti cultiver son jardin. Mais voudront-ils aller au casse-pipe pour éteindre l’incendie provoqué par notre Néron socialiste ?

Stephan A. Brunel

source : Boulevard Voltaire :: lien

http://www.voxnr.com/cc/politique/EuuypEFZllQMMVFnCj.shtml

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