Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Estrosi, ou la politique roulis-roulas

Christian Estrosi s’est dit, dimanche, « choqué par l’attitude de madame Le Pen qui veut faire des musulmans les boucs émissaires de ce que nous subissons aujourd’hui ». En cause, les propos de Marion Maréchal-Le Pen dans le quotidien Présent : « Il faut que [les musulmans] acceptent d’[exercer leur foi] sur une terre qui est culturellement chrétienne. Ça implique aujourd’hui qu’ils ne peuvent pas avoir exactement le même rang que la religion catholique. Ne serait-ce que parce que nous avons des traditions populaires qui ont des connotations spirituelles qui peuvent s’exercer dans le cadre public, ce qui aujourd’hui ne peut pas être le cas de l’islam. »

Si Christian Estrosi était entouré de bons communicants, ceux-ci lui auraient dit : « Ne va pas par là, Christian, terrain glissant ! »

Car il en est ainsi des devoirs de philo, des créneaux en ville, des manœuvres militaires et des campagnes électorales : les changements de direction in extremiset dans l’affolement se terminent toujours dans le mur. Ne jamais céder à la panique. Panique de se sentir dans une impasse. Panique, en l’occurrence, après les résultats d’un sondage IPSOS donnant le FN vainqueur en PACA, avec 3 points de plus que lors d’un sondage similaire effectué avant les attentats.

Lire la suite

Les commentaires sont fermés.