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Marine Le Pen à Milan, star de la droite patriote européenne

Star du groupe parlementaire européen « Europe, Nations et Liberté » qui s’est réuni hier à Milan, Marine Le Pen a tiré à boulets rouges sur l’Europe de Bruxelles.

La droite patriote s’est retrouvée hier à Milan à l’invitation de Matteo Salvini, le leader de la Ligue du Nord. Du PVV du Hollandais Geert Wilders au FPÖ Autrichien, en passant par le Vlaams Belang et des partis europhobes polonais et roumains et bien sûr le Front National, le groupe « Europe, Nations et Liberté » tenait sa première convention.

Acclamée telle une star, Marine Le Pen a pu allègrement qualifier le Traité de Schengen « d’infamie » et prédire la fin de l’Europe de Bruxelles.

Manuel Valls en France, Jean-Claude Juncker à Bruxelles, Christine Lagarde à Washington, tous s’affolent de la dislocation en cours de l’Union Européenne. Il est vrai que de toutes parts l’édifice européiste tel qu’ils l’ont eux-mêmes si maladroitement dessiné s’effondre. Mais je veux le faire savoir aux citoyens des nations d’Europe : ils n’ont rien à regretter de la fin de ce monde antique. Au contraire, ils ont tout à espérer du retour des nations et de leurs libertés.

Plaidant pour une refonte de l’Europe, le retour des monnaies nationales à côté d’un euro « monnaie commune », Marine Le Pen a dessiné les contours d’un Eirope des nations, seule à même de lutter contre les dangers qui la menacent, dans le respect de la liberté et de l’identité des peuples qui la composent.

Car Bruxelles ne menace pas seulement la liberté, mais aussi l’existence même des peuples européens, menacée par « la subversion migratoire voulue par Bruxelles et Berlin », a expliqué en substance la présidente du Front National.

C’est l’ultime bras armé de la politique européiste et de son projet funeste : appauvrir et dissoudre les nations européennes, noyer à jamais les civilisations.

Elle a ajouté concernant les évènements de Cologne qu’ils avaient « révélés les menaces que l’immigration de masse faisait peser sur les droits des femmes et la pérennité de la civilisation occidentale ».
Mais s’est réjoui que « les peuples européens commencent enfin à se lever face à cette atteinte majeure à leur sécurité, à leur prospérité, et à leur identité ».

De son côté, Matteo Salvini s’est particulièrement emporté contre une Europe qui « s’écroule sous la faim, les clandestins et le chômage. » Tandis que Marcel de Graaff, du Parti de la liberté néerlandais, a parlé de « l’échec de l’Union européenne qui apporte des centaines de milliers de clandestins lesquels menacent femmes et enfants. »
Sur le diagnostic, ces partis sont tous d’accord dans les grandes lignes. Il leur reste à accéder aux responsabilités.

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