Après le septennat renouvable, nous en sommes depuis une quinzaine d'années au quinquennat de même caractéristique. On souhaiterait jouer la carte de la politique politicienne que l'on ne s'y prendrait pas autrement. Pour rappel, De Gaulle, élu en 1958 se représente en 1965. La maladie incurable priva Georges Pompidou de se représenter. Giscard, élu en 974, se représenta en 1981. Mitterrand, élu en 1981, se représenta en 1988. Jacques Chirac, élu en 1995 se représenta en 2002. Nicolas Sarkozy, élu en 2007, se représenta en 2012. Et, dernier exemple, François Hollande, élu en 2012, songe vivement à se représenter en 2017, alors qu'il a bien d'autres sujets à traiter.
Force est donc de constater que les hommes politiques situés sur la marche la plus haute, songent à y rester. Cela a pour conséquence de favoriser la politique politicienne que chaque Français subit au quotidien. Il s'est donc posé, Pompidou constituant l'exception – encore une fois la maladie – à chaque fois la brûlante question de la réélection. Raymond Barre, conscient du fait, prôna un septennat non renouvelable. C'était déjà un mieux. Il n'empêche, cette structure n'empêche nullement une éventuelle cohabitation, période durant laquelle la politique politicienne est reine.
Ou donc, on se décide à élire des députés pour une période de 7 ans dans le cadre d'un septennat, ce afin d'empêcher la détestable période de cohabitation, ou alors on passe au quinquennat non renouvable.
On peut aussi se demander si le mandat des députés lui même ne devrait pas être renouvable. Cela éviterait la professionnalisation du monde politique et le fait de considérer la politique comme une simple carrière.
Le présentisme qui caractérise le monde contemporain, plaiderait pour un quinquennat (plus court que le septennat), encore une fois non renouvable.
Mais ce serait alors justement se plier à l'état d'esprit ambiant. Une révolution consisterait donc à faire de la politique sur la longue durée donc à augmenter la durée du mandat présidentiel. Sept ans, dix ans … Que sais-je ? Encore faudrait-il savoir ce que l'on devrait faire des députés en terme de durée mandataire.
Mais j'y songe, un pouvoir exercé sur le long terme, sans politique politicienne, cela a existé.
C'est du Roy dont il s'agit ...
Force est donc de constater que les hommes politiques situés sur la marche la plus haute, songent à y rester. Cela a pour conséquence de favoriser la politique politicienne que chaque Français subit au quotidien. Il s'est donc posé, Pompidou constituant l'exception – encore une fois la maladie – à chaque fois la brûlante question de la réélection. Raymond Barre, conscient du fait, prôna un septennat non renouvelable. C'était déjà un mieux. Il n'empêche, cette structure n'empêche nullement une éventuelle cohabitation, période durant laquelle la politique politicienne est reine.
Ou donc, on se décide à élire des députés pour une période de 7 ans dans le cadre d'un septennat, ce afin d'empêcher la détestable période de cohabitation, ou alors on passe au quinquennat non renouvable.
On peut aussi se demander si le mandat des députés lui même ne devrait pas être renouvable. Cela éviterait la professionnalisation du monde politique et le fait de considérer la politique comme une simple carrière.
Le présentisme qui caractérise le monde contemporain, plaiderait pour un quinquennat (plus court que le septennat), encore une fois non renouvable.
Mais ce serait alors justement se plier à l'état d'esprit ambiant. Une révolution consisterait donc à faire de la politique sur la longue durée donc à augmenter la durée du mandat présidentiel. Sept ans, dix ans … Que sais-je ? Encore faudrait-il savoir ce que l'on devrait faire des députés en terme de durée mandataire.
Mais j'y songe, un pouvoir exercé sur le long terme, sans politique politicienne, cela a existé.
C'est du Roy dont il s'agit ...
Philippe Delbauvre