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2017, un coup pour rien ? C’est bien parti pour !

Marine Le Pen ne saurait emporter l’adhésion tant qu’elle n’aura pas fait du FN un parti de droite capable de fédérer une majorité.

Chaque article au sujet du Front national publié sur Boulevard Voltaire entraîne une cascade de réactions, dont une minorité intéressante, comme si donner son opinion sur un parti politique s’apparentait à une trahison ou à une erreur de communication. Saluons la tribune de Louis Aliot qui, en réponse à un dernier papier sur l’hommage à Jeanne d’Arc, a exprimé une position plus nuancée que celle relatée par la presse à propos des déclarations de Florian Philippot, même s’il est dommage que cette annonce n’ait pas été effectuée par le même Louis Aliot.

Boulevard Voltaire est un espace de libre expression : n’en déplaise à de nombreux commentateurs, le site n’a pas vocation à devenir le porte-parole d’un parti, fût-il national. Chacun est libre d’y exprimer son opinion, y compris celles qui déplaisent. Il arrive – peut-être pas assez souvent, hélas – que des plumes « de gauche » y apportent un éclairage différent, sans compter les excellents billets d’un Philippe Bilger, qui n’est pas vraiment catalogué comme un suppôt de Marine Le Pen.

Si le thème suscite tant de réactions, n’est-ce pas parce que, confusément, la plupart de ceux qui nous lisent ressentent une immense frustration en constatant, mois après mois, que l’aspiration de nombreux Français à l’éclosion d’un mouvement de droite populaire débouche sur un vide abyssal ? Un mouvement conservateur sur les questions de société, favorable à une liberté économique bien tempérée – qui n’a rien à voir avec le libéralisme débridé et destructeur prôné par les libéraux -, souverainiste et conscient de l’urgence identitaire ? Ce mouvement existe dans les débats d’idées, il se manifeste largement dans les colonnes de la presse libre, mais sa traduction politique est inexistante.

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