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LES DROITS DU PEUPLE (par Christian Leblanc)

Au sommet de chaque état il y a une classe sociale, protégée par l’armée et la police, intouchable et qui vit dans une bulle douillette bien à l’abri des problèmes quotidiens du peuple… problèmes qu’une cour nombreuse, obséquieuse et soucieuse de plaire se charge de masquer en permanence.

Cette classe sociale au sommet de l’État, qui ne voit rien, qui ne sait rien ou si peu de choses et qui ne pense qu’à elle, se nomme aristocratie.

Elle peut être de droite comme elle peut être de gauche, mais c’est de toute façon toujours la même. Tout ce petit monde se connaît, se fréquente et joue à se repasser le pouvoir comme on joue à « chat perché ».

Pendant ce temps, pendant que ces messieurs-dames gloussent et rient bruyamment en se poursuivant et se chahutant, le peuple, bien ficelé par la police, l’armée et les lois qui ne concernent que lui… pas du tout l’aristocratie qui les fabrique… le peuple attend, attend, attend… interminablement… attend.

Et cela se passe dans tous les pays… absolument TOUS, sans exception.
Il arrive quelquefois que les aristocraties de pays très différents s’invitent et se rencontrent.

Elles se ressemblent toutes, de quelque pays qu’elles soient et sont toutes à peu près du même niveau.

Ce qui n’est pas le cas de leurs peuples.

Il y a des peuples majoritairement inventifs, créatifs, entreprenants, honnêtes, travailleurs, talentueux, géniaux, généreux, philanthropes, comme le nôtre par exemple… et d’autres qui le sont si peu ou même qui ne sont rien de tout cela… comme ceux du Maghreb ou d’Afrique par exemple.

Quand notre noblesse rencontre la noblesse maghrébine ou africaine, il n’est pas besoin de sortir de l’ENA, de Centrale ou de Polytechnique pour savoir ce qu’ils se racontent :

« Bonjour cher ami, comment allez-vous !

On ne peut mieux mon cher, on ne peut mieux !

Qu’est-ce qui vous amène ?

Rien, rien du tout, le simple plaisir de vous revoir.

Ah non, ne me dites pas que vous êtes venu pour rien… ne serait-ce pas par hasard à cause de vos problèmes avec votre élite ?

Hum, si… on ne peut rien vous cacher. J’ai une élite excellente, bardée de diplômes.

Mais peu nombreuse, peu nombreuse par rapport à votre population.

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