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Alliance (trop tard ?) entre Ted Cruz et John Kasich contre Donald Trump

Dans la nuit de dimanche à lundi, les deux derniers adversaires de Donald Trump aux primaires du parti républicain, Ted Cruz et John Kasich, ont annoncé un accord pour empêcher l'homme d'affaires de réunir le seuil des 1237 délégués nécessaires pour se faire investir à la convention du parti, en juillet.

Ted Cruz et John Kasich ont convenu de ne pas se faire de l'ombre dans trois des primaires à venir: celui qui obtient le moins d'intentions de vote se retire afin que l'autre soit l'unique alternative à Donald Trump, évitant ainsi une dispersion des voix.

Concrètement, Ted Cruz laisse l'Oregon (17 mai) et le Nouveau-Mexique (7 juin). En retour, John Kasich abandonne l'Indiana (3 mai). Le porte-parole de Ted Cruz explique :

«Trump s'est mis à dos les femmes, les Hispaniques, et bien d'autres groupes avec ses propos à l'emporte-pièce. Quel que soit son adversaire démocratique - Clinton ou Sanders - , Trump perdrait la présidentielle et ferait perdre au parti une génération».

Trump a engrangé 845 délégués, Ted Cruz n'en dispose que de 559 et Kasich de 148. Si aucun candidat n'émerge au premier tour de la convention de juillet, les délégués sont libres de changer de favoris dans les tours suivants. Mais certains craignent que cet accord ne soit trop tardif, alors que s'applique désormais la règle du «winner takes all», en vertu de laquelle l'ensemble des grands électeurs d'un État va au candidat qui obtient la majorité simple. Cette union est aussi limitée: elle ne concerne ni le Nebraska, ni la Virginie occidentale.

Michel Janva

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