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Le Grand Remplacement

Jacques Guillemain, ex-officier de l’armée de l’air, pilote de ligne retraité, Mariniste convaincu.

♦ Beaucoup des informations données dans ce texte sont pour certains lecteurs des redites. Nous en avons conscience, mais nous pensons nécessaire de republier les chiffres, qui sont généralement cachés, afin que la prise de conscience par les Français soit mieux partagée.

Le débat sur l’immigration est sans aucun doute le plus grand monument d’hypocrisie et d’enfumage de ces trente dernières années.

Un véritable mensonge d’Etat, savamment entretenu pour tromper les citoyens, devenus hostiles à toute immigration pour 70% d’entre eux [Même les députés font la sourde oreille, en n’allant pas voter contre la loi du 8/03/2016].

Ce ne sont que chiffres biaisés, lois liberticides muselant le peuple, interdictions des statistiques ethniques. C’est la dérobade des autorités dès qu’il s’agit de chiffrer officiellement le véritable coût de l’immigration, ou son incidence sur le chômage et la délinquance. C’est leur refus obstiné d’admettre la prolifération des zones de non droit, la dangereuse montée des communautarismes et l’inexorable islamisation de la société, sous l’emprise d’un islam de plus en plus radicalisé.

Les Français sont victimes d’une monumentale entreprise de désinformation, avec la complicité des médias et des élites auto proclamées du pays. C’est l’omerta totale sur les ratés de l’intégration et leurs conséquences funestes sur la société, qui se disloque dans l’indifférence générale. Nous dansons sur un volcan qui finira par pulvériser toutes nos illusions d’une société pluriethnique paradisiaque. Mais il est interdit d’en parler, sous peine de subir les foudres du tribunal de la pensée.

Contrairement au discours trompeur de l’INSEE, il faut savoir que l’augmentation annuelle de la population française qui fait notre fierté, est due principalement à l’immigration et aux naissances d’origine extra européenne. La population de souche, quant à elle, continue d’augmenter mais devrait décroître de 15% en une génération, avec un taux de fécondité de 1,7 enfant par femme. Le jour est proche où les naissances ne compenseront plus les décès chez les natifs, ce qui est déjà le cas de l’Allemagne et de nombreux pays européens.

Tout cela nous ramène à la théorie du Grand Remplacement, largement combattue par des élites qui ignorent les vrais chiffres ou qui trompent sciemment l’opinion.

Je ne crois pas à la théorie du complot ou de la conspiration, qui voudrait que nos élites politiques et intellectuelles aient pour objectif de remplacer le peuple français par une population extra européenne, avec un changement de civilisation.

Je crains plutôt que nos élites n’aient pas la moindre idée de ce qui est en train de se passer, par ignorance et naïveté. Bien des tragédies, au cours de l’histoire, auraient pu être évitées avec des dirigeants lucides et visionnaires…

On connaît les arguments des immigrationnistes qui minimisent régulièrement le poids de l’immigration et qui sont passés maîtres dans l’art de faire dire aux statistiques le contraire de ce qu’elles disent. Mais n’en déplaise à ces apôtres de la diversité, la vérité des chiffres contredit leurs beaux discours.

Laissons de côté la rengaine habituelle sur l’immigration, qui serait une richesse pour la France, qui financerait nos retraites ou qui pourvoirait aux emplois que les natifs refusent. Autant de fables pour neuneus attardés, que l’on démonte en trente secondes avec deux ou trois arguments chiffrés. Et restons sur les flux migratoires qui conditionnent l’avenir des générations futures.

Premier argument, maintes fois rabâché par nos perroquets de la pensée unique :

« Il n’y a pas plus d’étrangers en France, qu’il y a trente ans ». Vrai, pour la simple raison qu’on en naturalise plus de 100 000 par an. Parfois beaucoup plus. Si certains pays européens ont davantage d’étrangers que nous, c’est tout simplement parce qu’ils naturalisent deux fois moins qu’en France ! Ex : l’Espagne.

D’autres « experts » nous affirment qu’avec 4 millions d’immigrés extra européens, soit 6% de la population, on est loin du Grand Remplacement. C’est oublier que les descendants d’immigrés sont plus nombreux que les immigrés (INSEE 2012) et c’est ignorer totalement le bilan démographique annuel.

Deuxième argument :

« Le nombre des naissances d’origine immigrée est très minoritaire par rapport aux naissances chez les Françaises de souche ». Vrai. Mais quand on soustrait les décès et qu’on ajoute le solde migratoire, le bilan démographique annuel s’inverse au profit des populations immigrées, ce que l’INSEE se garde bien de dire.

Démonstration

Selon une étude de l’INSEE de 2012, reprenant des chiffres de 2008, il y avait en France 5,3 millions d’immigrés (personne née à l’étranger de parents  étrangers et vivant en France) et 6,7 millions de descendants d’immigrés. Donc 12 millions, dont les deux tiers sont d’origine extra européenne.

Actualisés, ces chiffres donnent 5,85 millions d’immigrés et 7,4 millions de descendants. Total 13,25 millions, soit 20% sur une population de 66 millions, dont 9 millions d’origine extra européenne environ.

Sur une autre étude, parue dans un mensuel économique en 2015, la proportion d’immigrés et de leurs descendants était de 24%. (source INSEE). Ce qui donne une population d’origine extra européenne estimée à 15%.

En ce qui concerne les arrivées, l’INSEE nous dit qu’entre 2004 et 2012, une moyenne de 200000 autorisations de séjour ont été accordées chaque année. Mais le solde migratoire net ne serait que de 90000 par an. Il est même tombé à 47000 en 2015 !! Et c’est là que se pose le problème.

Ce solde migratoire est bien commode pour noyer le poisson, car il intègre les départs des natifs vers l’étranger (retraités allant s’installer dans le sud de l’Europe ou jeunes diplômés attirés par des marchés plus porteurs).

En fait le solde migratoire est largement positif chez les immigrés et négatif chez les natifs, comme le dit Michèle Tribalat, ce qui fait que l’apport de l’immigration dans l’augmentation de la population est beaucoup plus important que ne le dit l’INSEE. Le solde net se situe autour de 100 000 pour les immigrés.

Et maintenant voyons les naissances

En janvier 2016, l’INSEE a donné le bilan démographique 2015 :
800 000 naissances et 600 000 décès.
Solde net 200 000 + un solde migratoire de 47 000.
Total 247 000 habitants de plus sur un an.

Mais l’INSEE s’empresse d’ajouter que l’essentiel de cette augmentation provient du solde net des naissances et très peu de l’immigration. Faux, car le solde migratoire des immigrés est largement positif. Si on se réfère au passé, il est proche de 100 000 comme vu précédemment. D’ailleurs l’INSEE lui même reconnaît que son solde migratoire est approximatif, c’est tout dire !

Voyons quelle est la part des naissances d’origine immigrée hors UE.

On a 15% de femmes immigrées qui ont un taux de fécondité de 3,4.
Et 85% de natives ayant un taux de fécondité de 1,7.
Ce différentiel du simple au double des taux de fécondité est reconnu et admis de tous. On sait que le taux de fécondité global en France est de 2 enfants par femme. Sur une base de 100 femmes nous aurons donc :
15  x  3,4 = 51 enfants d’origine immigrée.
85  x  1,7 = 144,5 enfants chez les natives.
Ce qui donne 195/100 = 1,95 enfant par femme, très proche de 2.

On a donc 51 enfants sur 195 qui sont d’origine immigrée extra européenne. Ramené au total annuel des naissances, cela donne 210 000/800 000. Globalement le quart des naissances annuelles.

On admettra que le taux de mortalité est le même chez les immigrés que chez les  natifs et que les 600.000 décès se répartissent entre 15% et 85%.

600.000 x 15% = 90 000 décès chez les immigrés, arrondi à 100 000
600.000 x 85% = 510 000 décès chez les natifs, arrondi à 500 000
Décès déduits, le solde net des naissances immigrées devient :
200.000 naissances – 100000 décès = 100 000

Chez les natifs il devient :

600.000 naissances – 500 000 décès = 100 000

Ces chiffres montrent que si le nombre des naissances d’origine immigrée hors UE représente le quart des naissances totales, une fois les décès déduits, le solde net des naissances est exactement le même entre les deux populations.

Il faut ensuite ajouter le solde migratoire de 47 000 selon l’INSEE et on obtient l’accroissement de la population pour 2015 qui est de 247 000.

Il faudrait en plus ajouter les clandestins, dont le nombre est inconnu par définition. Une étude du Sénat de 2006 avait chiffré le nombre de clandestins en France à 300000. Et l’agence Frontex nous dit que le nombre de clandestins entrés en Europe a triplé en 2014, ce qui donne un aperçu du problème…

On voit donc que pour 250.000 habitants supplémentaires en 2015, 150.000 sont d’origine immigrée. Mais le solde migratoire réel étant de 100.000, ce sont 200.000 personnes extra européennes qui sont nées ou arrivées en France en 2015, soit le double des 100.000 naissances de souche.

Et si le solde des natifs est encore positif en 2016, il va bientôt s’effondrer car les générations du baby boom vont augmenter le chiffre des décès dans les années qui viennent. Rappelons qu’avec un taux de fécondité de 1,7 enfant chez les natives, cette population diminue de 15% par génération.

Bien entendu les inconditionnels de l’immigration y verront un discours d’extrême droite. Peu importe, la vérité n’est pas forcément de gauche !

D’ailleurs, il existe un autre indicateur démontrant indirectement la véracité de ces chiffres. C’est le dépistage de la drépanocytose chez les bébés à risque. Cette maladie génétique touche les populations issues d’Afrique, de l’Inde, des Antilles et du pourtour méditerranéen. On surveille donc les bébés nés de deux parents issus de ces pays.

310 000 nouveaux nés  ont subi les tests en 2012. Si on en prend les deux tiers, représentant la population africaine ou maghrébine, on obtient 200000 naissances d’origine extra européenne. Soit le quart des naissances totales.

Chiffre identique à celui calculé précédemment. Un chiffre  minimum d’ailleurs, car les nouveaux nés ayant un seul parent à risque, ne sont pas soumis au test.

Et le nombre des dépistages augmente chaque année. Au niveau national il représente 33% des naissances, toutes zones à risque confondues.

Conclusion

Le discours de désinformation minimisant la réalité de l’immigration est un enfumage permanent des citoyens. D’ailleurs si la réalité était si rose et si l’intégration était un succès reconnu, les gouvernements successifs n’auraient pas eu besoin de légiférer pour museler le peuple ou d’interdire les statistiques ethniques. S’ils ont agi ainsi, c’est bien la preuve qu’ils veulent cacher la vérité sur une immigration qui bouleverse le pays et menace son identité. La transparence est la marque de ceux qui n’ont rien à cacher. Autant dire que nos élus préfèrent l’eau trouble.

La théorie du Grand Remplacement, tant décriée par nos élites immigrationnistes, n’a rien du délire d’un attardé mental. Ce n’est pas un complot mais c’est une réalité et ceux qui nient cette réalité seraient bien en peine de démontrer que c’est un pur fantasme. Tous ceux qui nient l’intensité du flux migratoire usent du même argument : le Grand Remplacement est un mythe sur lequel prospère l’extrême droite. Un peu simpliste !

Quand on prétend qu’une théorie est fausse, on le démontre avec des arguments chiffrés incontestables. On ne se contente pas d’agiter l’épouvantail de l’extrême droite en guise de preuve. Bêler au racisme pour éviter le débat ne changera rien aux réalités. A ce rythme, la population de souche sera minoritaire dans quelques décennies. Inutile de le cacher.

Tous les peuples d’Europe dénoncent l’immigration incontrôlée. Deux tiers des Allemands ne veulent plus de Merkel à cause du fiasco de sa politique migratoire. En Autriche, l’extrême droite est aux portes du pouvoir. Les pays de l’Est restent imperméables au discours immigrationniste de Bruxelles. Quant à la France, il serait temps que ses élites ouvrent les yeux et admettent enfin qu’elle vit dans un climat pré-insurrectionnel qui s’aggrave de jour en jour.

Ce n’est pas le terrorisme qui menace l’avenir de la France, c’est l’aveuglement des élites qui refusent de voir l’échec de l’intégration et le choc des cultures.

 Jacques Guillemain, 14/05/2016

Source : Riposte laïque.com

http://www.polemia.com/le-grand-remplacement/

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