Le terme guerre civile s’invite de plus en plus dans le débat public. Pour continuer à vendre leur modèle multiculturel et pour ne pas avoir à se remettre en cause, nos dirigeants incriminent les partis patriotes d’Europe pour expliquer les échecs flagrants du « bien vivre ensemble ».
Avec le Brexit, les peuples européens peuvent enfin se rendre compte que tout est possible. Nous pouvons dire non à l’Europe sans que notre monde s’effondre. Nous pouvons dire que nous voulons une autre Europe sans avoir obligatoirement l’apocalypse. La pensée unique s’effrite et la propagande antiraciste, néo-libérale et altermondialiste s’essouffle. Le rêve d’un village monde s’efface comme une brume s’évapore à la chaleur du soleil. La réalité est toujours plus forte que l’idée. La véritable vie ne s’embarrasse pas des utopies.
Souvent, nous entendons parler des territoires perdus pour la République. Ces fameux territoires qui se multiplient considérablement depuis moins de vingt ans par la faute d’une politique migratoire complètement folle. Perdus ! Mais sont-ils perdus pour tout le monde ? Et si les lois de la République ne peuvent plus s’y appliquer normalement comme sur le reste du territoire, que se passe-il réellement dans ces zones que l’on décrit fréquemment comme des lieux de non-droit ?
Tout ceci n’est qu’une vaste hypocrisie car tout le monde sait que ces nouveaux territoires sont dès à présent déconnectés de l’identité charnelle de notre pays. Nos lois ont été remplacées par un code juridique étranger et notre culture disparaît mètre après mètre pour laisser place à un nouveau mode de pensée et de croire. Le multiculturalisme s’est transformé depuis longtemps en communautarisme et la diversité, si chère à nos censeurs modernes, a fini par effacer complètement l’héritage de nos anciens.
De la France, pays européen possédant une culture millénaire et un roman national permettant à ses habitants d’être unis autour d’une mémoire commune, nos dirigeants en ont fait une nation sans frontière, découpée comme une mosaïque. Dans cette espace sans règle commune, viennent prendre place des peuples et des individus nouveaux, désireux pour la plupart de vivre selon leurs us et coutumes.
Devant la faiblesse de nos élus et avec la collaboration d’un grand nombre de nos compatriotes de souche, ces nouveaux arrivants, selon leurs origines culturelle et religieuse, n’hésitent plus à s’arroger systématiquement des droits au détriment de l’unité nationale. De ce fait, une crainte légitime s’installe chez les autochtones que nous sommes.
Malgré la censure féroce du système antiraciste qui tente de nous faire culpabiliser, les inquiétudes d’un grand nombre de Français s’expriment de plus en plus librement. Face à ce communautarisme, qui fait craindre dans les coulisses dorées de notre République une éventuelle guerre civile, seule une action politique forte peut nous éviter la catastrophe toute annoncée.
Dernièrement, Isabelle Surply, conseillère régionale de Rhône-Alpes-Auvergne et responsable du canton de Rive-de-Gier pour le Front national de la Loire, a été menacée de mort, de violences et de viol à plusieurs reprises pour avoir simplement relayé sur Twitter un message d’un internaute exprimant sa colère contre les politiques, « qui souhaitent un bon ramadan » à la communauté musulmane de France en les nommant des « collabos » de l’islamisation de notre pays. Pour ça, dans la France du XXIe siècle, avec le silence complice d’une grande partie de nos élites, une jeune femme et son enfant peuvent être menacés de mort !
Peu de jours avant, dans le même secteur géographique, le maire de Lorette, Gérard Tardy, avait fait passer deux messages sur les panneaux municipaux pour demander à la communauté musulmane de sa ville de vivre le ramadan « sans bruit » tout en précisant, comme la loi l’explique, que « la République se vit à visage découvert. » Quel fut le résultat pour cette action que nous devrions tous trouver normale ? Comme pour Isabelle Surply, des menaces furent proférées et la Ligue des Droits de l’Homme, en la personne de Jamal Rami, étudiait une possibilité de dépôt de plainte pour islamophobie !
Et oui, nous en sommes là ! Un rappel de civisme pour ces nouveaux arrivants peut valoir à un maire de France d’être menacé et poursuivi pénalement ! Alors, oui, avec des cas comme ceux-là, qui se multiplient de plus en plus, la guerre civile n’est peut-être pas qu’une affabulation.
Vincent Revel