Marc Rousset
Trente-deux associations qui défendent la langue française se sont réunies, le 9 mai 2017, au François Coppée à Paris sur le thème « Halte à l’assassinat programmé du français ! » Ce coup de gueule « populaire » à la Zola adressé à nos pseudo-élites politiques et à nos traîtres, lâches et vendus de hauts fonctionnaires – énarques pour la plupart – est tout à fait justifié.
On assiste à la démolition du français et de la francophonie.
Il importe donc de :
1) Pour le français en France :
– remettre à sa due place la langue française dans nos écoles ;
– imposer une part importante en français dans toutes les formations diplômantes des universités et grandes écoles françaises ;
– proposer une loi Toubon renforcée de protection du français et de la faire appliquer ;
– promouvoir la communication scientifique internationale en français ;
– veiller à la diversité des langues enseignées ;
– enjoindre aux administrations publiques de ne pas traiter les documents de travail reçus uniquement en langue étrangère et de ne répondre qu’en français ;
– contrôler les médias et la publicité afin qu’ils respectent les lois et règlements ;
– imposer une connaissance suffisante du français à tous les candidats à l’immigration et au regroupement familial.
– rétablir le niveau de financement de l’activité culturelle (Alliances françaises, écoles…) ;
– augmenter l’aide française au développement vers les pays francophones et d’Afrique.
3) Pour la francophonie institutionnelle mondiale :
– faire respecter le français comme langue officielle et de travail dans les institutions internationales et à l’Office européen des brevets ;
– contester officiellement au Conseil européen le statut de l’anglais langue officielle des institutions ;
– favoriser les échanges économiques avec nos partenaires de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) ainsi qu’avec les départements d’outre-mer de notre vaste espace maritime, le deuxième du monde.