Chaque jour, j’entends, lis et constate que le Front national est sorti quasiment de la sphère politique. Est-ce une réalité ?
Que devient donc le Front national ? Chaque jour, j’entends, lis et constate que le Front national est sorti quasiment de la sphère politique. Est-ce une réalité ? Où sont les grandes envolées de Marion Maréchal-Le Pen (il est vrai, retirée de la vie politique), les grandes déclarations outrées d’un Gilbert Collard ?
Jusqu’à ce jour, je n’ai entendu qu’Emmanuelle Ménard dire son fait aux parlementaires présents sur la liberté d’expression. Elle dit clairement que cette volonté de mettre la liberté d’expression dans une cage républicaine sous contrôle est un crime contre la liberté. Je pense souvent à George Orwell qui disait : « La pensée guide les mots, car c’est le vocabulaire qui est la clef de la victoire. »D’où cette volonté des gouvernements de faire taire les voix dissonantes ! La gauche est antifasciste, elle n’est pas antitotalitaire.
La liberté d’expression n’est pas un tigre dans un centre commercial, pas même un éléphant dans un magasin de porcelaine. La liberté d’expression est garante de toutes les libertés. La restreindre, même un peu, en agitant la menace judiciaire, en la soumettant à la dictature des associatifs, en cherchant à asphyxier les sites d’information et de réinformation, et ceux de la lutte contre l’islamisation, nous conduit directement vers une dictature qui ne dit pas son nom.
De même, sur un sujet concomitant qu’est celui de la liberté de manifester, nous avons pu voir à quel point la violence physique peut s’exercer contre des manifestants « identitaires », notamment contre un homme de soixante-dix ans, Richard Roudier, président de la Ligue du Midi, à Montpellier. Alors qu’il était mis en garde à vue, on lui refusa ses médicaments, d’aller aux toilettes et, pour finir, il fut victime d’un accident dans sa cellule qui nécessita l’intervention des pompiers afin qu’il soit hospitalisé.
Que dit le Front national, aujourd’hui ? Où est-il, d’ailleurs ? N’y aurait-il plus personne dans les bureaux de Nanterre, dans celui de la présidente ?
À Montpellier, toujours, six ressortissants albanais ont été mis en examen pour tentative d’homicide volontaire, violences volontaires avec arme en réunion. Silence radio dans les médias ! Il ne faudrait pas que le bon peuple s’affole… Ils ont été placés sous mandat de dépôt et incarcérés à la maison d’arrêt de Villeneuve-lès-Maguelone. Mais il est vrai que c’était un militaire qui avait été poignardé…
Madame Le Pen cherche à valider en séminaire le changement de nom de son parti, cherche aussi des alliés nationaux et souverainistes, et sonde des députés pour former un groupe à l’Assemblée nationale. Elle se débat entre les pro et les anti-Phillipot, pour ou contre l’euro ! Il n’en reste pas moins qu’en tant qu’élue de la République, elle pourrait s’exprimer. On l’a connue plus allante lors de ses prises de parole au Parlement européen !
Il ne faudrait pas que l’Assemblée nationale la rende muette face aux menaces qui pèsent sur la liberté d’expression, sourde devant la répression qui frappe plus facilement les manifestations nationales ou identitaires que les débordements gauchistes, et aveugle devant les dégâts commis par l’immigration galopante. D’autant plus lorsqu’un président de la République souhaite naturaliser des immigrés de fraîche date, donnant ainsi à la nationalité française la valeur d’un bout de papier.