Politis a trente ans mais n’a vraiment plus toutes ses dents ! Se situant à la gauche de la gauche, il a accompagné et nourri tous les gauchismes successifs. Avec frénésie. Et force vociférations contre les-heures-les-plus-sombres-de-notre-histoire.
Le gauchisme étant devenu la maladie sénile du communisme, le journal fondé par Bernard Langlois a également été placé en soins palliatifs. Le prolétariat, possible et souhaité avenir de l’humanité, ayant déserté la scène, Politis s’est rabattu sur « le prolétariat d’origine étrangère » cher à Alain Badiou.
Il est allé sillonner les banlieues islamisées. C’est d’elles et d’elles seules avec leur religion proclamée religion des pauvres que ce journal espère le salut.