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L'Action française va poursuivre Europe 1 pour diffamation

Nos journalistes sont habituellement des professionnels du pas d'amalgame. Lorsqu'un terroriste musulman égorge une jeune fille, ils ne vont pas accuser toutes les mosquées qu'il a pu brièvement fréquenter pour en faire des foyers de terrorisme. Parce que ce ne serait pas bienPas gentil.

En revanche, si un déséquilibré (qui ne sera pas qualifié ainsi, c'est une maladie exclusivement musulmane...) de droite envisage un instant de commencer à penser à une éventuel attentat (contre Mélenchon ou Castaner par exemple), alors tous les lieux qu'il a pu fréquenter sont suspects. 

C'est ainsi que, tranquillement, Europe 1 a accusé l'Action Française de terrorisme :

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Et Jean-Luc Mélenchon a demandé tout simplement la dissolution de l'Action française. Souvenez-vous en pour, au prochain égorgement, demander la dissolution de l'islam en France...

Sur L'Incorrect, François Marcilhac dénonce :

"[...] Manifestement, la déontologie journalistique n’étouffe ni Céline Kallmann ni Nathalie Chevance. Profitant de l’arrestation, mardi 17 octobre, de quelques pieds-nickelés réputés d’ultra-droite à la suite de celle de Logan Nisin, en juin dernier, qui, en errance idéologique, et après de multiples autres tentatives de militantisme politique, avait eu l’idée malencontreuse de fréquenter les royalistes de l’AF Provence, où, pour reprendre les mots de l’article d’Elise Vincent, paru le 18 octobre dans Le Monde, il « trouve refuge » pour quelques mois, elles se sont livrées à un exercice particulièrement nauséabond de désinformation, quand leur consœur du Monde — mais font-elles vraiment le même métier ? —, elle, a enquêté. 

Le reportage de Nathalie Chevance, censé reposer sur des témoignages de « riverains » — qui n’oseraient pas les présenter sous serment devant un tribunal —, est à ce point mensonger qu’il en deviendrait risible s’il n’oubliait pas l’essentiel : à savoir que ce sont nos militants qui, à Marseille, mais aussi à Lyon ou à Paris, partout où l’AF progresse de façon visible, se font régulièrement agresser. A Marseille, notamment, pour leur simple présence rue Navarin, et par des « antifas » dont le seul moyen d’expression, voire la seule raison d’être, est l’action violente. Jusqu’à l’explosion, cet été, d’une bombe artisanale devant nos locaux, qui aurait pu tuer. Mais à la matinale d’Europe 1, on a sans doute les oreilles trop mélomanes pour en avoir entendu le bruit.

Maurras disait mettre « la violence au service de la raison ». C’est pourquoi, en plus d’un siècle d’existence, l’Action française se flatte de n’avoir aucun mort sur la conscience. La violence pour la violence, le terrorisme n’ont jamais pas partie de son ADN. On ne peut pas en dire autant de ses adversaires politiques qui, eux, n’hésitèrent pas, à de nombreuses reprises, à faire couler le sang des camelots du Roi et des ligueurs d’AF. Et pourtant, celle-ci s’interdit toujours de les venger. Comment prendrait-elle l’initiative, alors même que tuer des compatriotes est insupportable aux yeux de ceux qui définissent la nation comme une amitié ? Comme le rappela un jour Pierre Boutang, le successeur de Maurras : « La haine n’est pas notre fait, à nous, gens de village et de paroisse ; la sagesse ancienne qui veut qu’on ne haïsse jamais qu’en sachant que l’homme haï pourra demain être un ami, nous l’avons dans notre héritage. En l’amitié, nous voyons même le moteur quasi divin de notre nationalisme, et l’image terrestre des hommes réunis en la cité de Dieu. »"

François Bel-Ker, secrétaire général de l’Action française, annonce au micro de Boulevard Voltaire que des avocats vont entamer une procédure contre plusieurs médias, et contre Europe 1 en particulier.

Michel Janva

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