Avec l’immigration, on constate aussi un essor des maladies rares en France. On évoque parfois la tuberculose tchétchène ou le sida, maladie particulièrement développée dans les populations noires et venues des Caraïbes.
En juin 2015, par exemple cinq CRS ont contracté la tuberculose alors qu’ils étaient en service dans la « jungle » de Calais, c’est-à-dire au milieu des clandestins. L’administration de la police a osé affirmer qu’il s’agissait d’un « simple problème de santé personnel des fonctionnaires de police »… Et une pure coïncidence, aussi, sans doute ?
Il faut noter que le vaccin contre la tuberculose a cessé d’être obligatoire en 2007, signe d’une raréfaction tendancielle antérieure de la maladie, que l’immigration faire repartir à la hausse. Dans un article publié le 25 août 2015, le Bulletin épidémiologique hebdomadaire de l’Hôtel-Dieu rappelait qu’en 2012, deux cas de tuberculose sur trois déclarés en France concerne « des personnes nées à l’étranger et fraîchement immigrées ».
A Paris, en 2015, c’est une épidémie de gale qui était crainte aux abords des camps de clandestins installés sauvagement porte de la Chapelle. Le signe d’une insalubrité que la France n’avait pas connue depuis de longues décennies. Depuis l’après-guerre.
Jean-Yves Le Gallou, Immigration, la catastrophe. Que faire ?