Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Le Parlement européen inflige un camouflet à Macron en refusant les listes transnationales

Coup d'arrêt au fédéralisme acharné ? Oui et non, les motivations d'un vote identique négatif étaient différentes selon le groupe politique. Pour les eurosceptiques et souverainistes, cette opposition allait de soi. pour LR et d'autres, c'est parce que ce pas en avant vers encore plus de fédéralisme aurait été trop voyant :

"Le Parlement européen s'est prononcé mercredi contre la constitution de listes transnationales et pour la reconduction du système de têtes de liste pour désigner le président de la Commission, infligeant un camouflet à Emmanuel Macron. Le président français avait émis des réserves sur un mode de désignation donnant trop de poids aux partis, lors de son discours de la Sorbonne, en septembre dernier. "Je ne laisserai pas à ces grands partis européens le monopole du débat sur l’Europe et les élections européennes ! Parce qu’il faut que les citoyens le refondent, par la base, par le bas, par le vrai", avait-il déclaré. "Et je souhaite qu’aux élections suivantes, le vrai pas en avant puisse être que la moitié du Parlement européen soit élue sur ces listes transnationales", avait-ils ajouté. Les députés européens l'ont totalement contredit (...)

Le Parlement européen a dans le même temps désavoué sa propre commission des Affaires constitutionnelles sur les listes transnationales souhaitées par le président français. Cette commission proposait de mettre à profit le départ du Royaume-Uni, qui sera effectif en mars 2019, pour affecter 27 des 73 sièges de députés ainsi libérés à la constitution de listes transnationales (...)

La proposition a été rejetée tant par les eurosceptiques que par le Parti populaire européen (centre-droit) et par la gauche communiste.

"Les listes transnationales sont une fausse bonne idée qui aurait compliqué le scrutin et clairement éloigné les citoyens de leurs élus européens", a estimé dans un communiqué Franck Proust, président de la délégation française LR-UDI. "Elles auraient représenté un formidable cadeau fait à Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon, qui n’auraient pas hésité à s’en saisir pour dénoncer l'Europe supranationale et déconnectée des réalités", a-t-il ajouté.

Les élections européennes de 2019 vont vraiment être très compliquées pour LR.

Philippe Carhon

http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

Les commentaires sont fermés.