Les hyènes enragées ont été lâchées, à peine les estimations étaient-elles connues, sur les télévisions de grands chemins de France. En tête de la meute, Christine Okrent sur BFMTV, mais les autres chaînes n’étaient pas en reste, et notamment FranceTVinfo qui a tracé de Vladimir Poutine l’image d’un vampire qui ne remporte les élections depuis 18 ans que grâce à ses guerres, à commencer par celle de Tchétchénie. Or les républiques musulmanes du Caucase ont donné des taux de voix en faveur de M. Poutine supérieures à la moyenne nationale. Les Français sont habitués à un tel déferlement de haine à chaque fois qu’un adversaire du Système remporte un succès contre lui. C’est ce qui leur est infligé à chaque victoire du Front national depuis que Jean-Marie Le Pen est arrivé en seconde position à la présidentielle en 2002, ce fut également le cas, en à peine un peu plus nuancé, contre François Fillon sommé de laisser sa place à Emmanuel Macron l’élu du Système.
Avec 76,66% des voix et 67,98% de participation à l’élection, Vladimir Poutine, loin d’avoir reculé dans sa popularité depuis l’élection de 2012, l’a fortement renforcée. Son opposant principal, M. Navalny, soutenu par l’Occident, avait appelé au boycott de l’élection ne pouvant se présenter puisqu’il est sous le coup d’une condamnation judiciaire. Les observateurs occidentaux comptaient donc sur une participation inférieure à celle de 2012 (65,27%) pour démontrer que l’opposition étant muselée, la réélection de M. Poutine n’était pas concluante. C’est tout le contraire qui s’est passé avec une participation en 2018 de 67,7%. En 2012 V. Poutine avait obtenu 63% des voix. A chaque fois il a été élu dés le premier tour. Et ceux qui continuent de voir la Russie comme un pays communiste ne sont pas mieux lotis puisque les deux candidats communistes qui se sont présentés contre lui totalisent à peine plus de 12% des voix.
La Crimée donne plus de 92% de ses voix à Poutine
Ce triomphe électoral loin d’avoir cloué le bec des mondialistes a au contraire galvanisé leur haine. Il faut précisé que la Crimée est la république de la fédération qui a donné le plus fort taux de voix en faveur de Vladimir Poutine , lui qui a été l’acteur du rattachement de la péninsule à la Russie. La Crimée, berceau du christianisme de la Russie qui a reçu son baptème de l’un des princes de Kiev, Saint-Vladimir -le-Grand.
Première intervention de Poutine après sa ré-élection
Contrairement aux mondialistes qui dirigent l’Occident qui sont aigres et consternés, les Russes ont fait la fête, ici à Moscou place du Manège, près du Kremlin, où Vladimir Poutine est venu en tout premier saluer ses électeurs, au début de la soirée électorale.
Pourquoi tant de haine contre cet homme tellement aimé du pays le plus vaste de la planète et le plus puissant de l’Europe ? Tout simplement parce qu’il « n’est pas à la solde des pouvoirs financiers internationaux, provoque en France une partie de la propagande contre la Russie et contre son président, » dit M. Poisson, ex-adversaire d’Emmanuel Macron à la présidentielle de 2017 en France.
Pour essayer de minimiser la victoire électorale de Vladimir Poutine, les commentateurs s’évertuent à parler, sinon de dictature, du moins de « démocrature », un mot inventé récemment à l’égard de la Russie parce que « dictature » c’était difficile à faire avaler, même aux plus crédules. D’autres, même bien intentionnés, parlent de « démocratie jeune »: qui n’est pas encore aboutie contrairement aux pays occidentaux chez qui la démocratie roulerait comme sur des roulettes. Mais quelle est la démocratie en Occident qui peut faire envie à un russe ? La dictature à peine déguisée d’Emmanuel Macron qui est parvenu au pouvoir par un coup d’État médiatique? La dictature de l’UE dirigée par des commissaires, non élus, mais qui sont choisis par la haute finance ? Une Union européenne dont il est impossible de sortir après y être entré ?
Les résultats
Les résultats préliminaires officiellement annoncés par Ella Pamfilova, président de la Commission électorale centrale de la Fédération de Russie le 19 mars, confirment la large victoire de Vladimir Poutine, qui récolte 76,66% des suffrages, soit quelque 56 millions de voix. La participation se monte à 67,7% (65,27% en 2012) ; quelque 73 millions de votants se sont rendus aux urnes.
Le milliardaire communiste, Pavel Groudinine, arrive en seconde position avec 11,8% des voix. Suivent le nationaliste Vladimir Jirinovski, Parti libéral-démocrate de Russie, 5,6%), la libérale, Xénia Sobtchak (Initiative citoyenne, 1,6%), Grigori Iavlinski (Iabloko, 1%), Boris Titov (Parti de la croissance, 0,7%), Sergueï Babourine (Union des peuples russes, 0,6%) et Maxime Souraïkine (Communistes de Russie, 0,6%).
Hormis la Crimée qui plébiscite celui qui l’a arrachée des griffes de l’Occident avec 92% des suffrages, Moscou et Saint-Petersbourg dont les Occidentaux espéraient une complicité, ont voté largement en faveur de Vladimir Vladimirovitch, Moscou à plus de 71% et Saint-Pétersbourg à plus de 75%. La Sibérie, cette Russie d’Asie, dont certains en Occident voudraient bien qu’elle se détache de la Fédération, a donné des taux très élevés de voix au Président sortant jusqu’à plus de 91% dans l’oblast de Touva à la frontière de la Mongolie.
1 513 observateurs internationaux
L’élection présidentielle russe a fait l’objet d’un dispositif particulièrement important d’observation et de surveillance, comme l’a rappelé la Commission. «Pour la première fois nous avons retransmis en direct les images de [pratiquement] tous les bureaux de vote, permettant à chacun de vérifier ce qu’il s’y passait», a souligné la présidente de la Commission électorale Ella Pamfilova, rappelant que 474 000 observateurs étaient présents dans les bureaux de vote, soit, en moyenne, 6 ou 7 observateurs par bureau de vote.
Premières félicitations dans le monde
Si l’Occident fait grise mine, en revanche les autorités des pays d’Asie sont beaucoup plus chaleureuses. Du président chinois Xi Jinping qui c’est félicité que « le peuple russe progresse résolument vers le développement et la renaissance d’un pays fort.» , au dirigeant de l’Arménie, en passant par celui du Kazakhstan, de l’Azerbadjian, jusqu’à celui du Japon.
En Europe les félicitations ne se sont pas bousculées, le Président serbe, Alexander Vucic et le président moldave Igor Dodon ont été les premiers à donner leurs chaleureuses félicitations.
Russie, pôle de résistance des valeurs chrétiennes dans le monde
Le soutien des pays d’Asie est particulièrement important dans la quête d’un monde multipolaire, chère au président russe, puisque l’avenir économique du monde semble devoir se situer sur ce continent vers lequel le regard des plus grandes puissances converge. Si les dirigeants des pays de l’Union européenne œuvraient en toute liberté pour le bien de leurs nations respectives et non pas pour leurs mentors mondialistes, ils devraient resserrer les liens avec la Russie qui est le pont entre l’Europe et l’Asie, entre la civilisation européo-chrétienne et le vaste continent asiatique qui compte la plus importante population du globe. Malheureusement ils semblent se soumettre à la dictature de la guerre froide imposée par les grands groupes financiers qui détiennent les dettes pharamineuse de leur pays, et qui les font élire.
La réélection de Vladimir Poutine est une très bonne nouvelle pour la Russie et pour le monde, mais aussi pour l’Europe et pour la France, attaquée de toutes parts dans sa civilisation et sa culture chrétienne, par les puissances occultes qui dirigent le monde occidental, avec l’afflux des immigrés clandestins musulmans auxquels ils ouvrent les portes. La Russie est sous l’autorité de M. Poutine le pôle de résistance principal de la civilisation chrétienne face au mondialisme qui met tout en œuvre depuis plus de deux siècles pour l’abattre.