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Les avantages hors normes des contrôleurs aériens

Une grève des contrôleurs aériens entraîne des annulations de vols toute cette semaine. Quels sont les avantages dont bénéficient ces fonctionnaires ? Le Figaro fait le point. 
L'Unsa, troisième syndicat parmi les quelque 4000 aiguilleurs du ciel, avec environ 20% des voix, demande que ses propositions d'organisation du temps de travail pour trois centres de contrôle (Brest, Bordeaux et Aix-en-Provence) soient prises en compte par la DGAC.
Les aiguilleurs du ciel sont des fonctionnaires, qui sortent de l'Ecole nationale de l'aviation civile et «doivent faire preuve d'un haut niveau d'exigence dans l'exercice de leur métier, bénéficient d'avantages hors normes», indiquait l'an dernier Pascal Perri, économiste qui dirige PNC Economic, cabinet européen spécialisé dans les politiques de prix et les stratégies low cost. Le Figaro a dressé une liste. 
• Retraite à 57 ans 
Chez les contrôleurs aériens, le départ à la retraite est fixé à 57 ans. Il glisse progressivement vers 59 ans en 2017, contre 62 ans pour la majorité des Français. 
• 5000 euros net par mois en moyenne 
«À Roissy, là où les salaires sont les plus élevés pour les contrôleurs français, ils commencent avec 5500 euros net par mois et terminent avec 9000 euros», précise Roger Rousseau, secrétaire national de la SNCTA. La DGAC faisait état, en avril dernier, dans Le Parisien, d'un salaire moyen de 5000 euros net par mois pour les 3909 contrôleurs aériens français. 
• Les 32 heures 
Les aiguilleurs du ciel travaillent en moyenne 32 heures par semaine et vont jusqu'à 36 heures en période de forte activité. 
• 25% de temps de pause 
Les règles d'organisation théoriques du travail des contrôleurs aériens prévoient qu'ils peuvent assurer des vacations d'une durée maximum de 11 heures, avec un temps de pause qui doit être égal à 25% de la durée de la vacation. «Le temps de travail hebdomadaire des contrôleurs français est de 32 heures dont 8 heures de temps de pause. Ces pauses visent à assurer des cycles de travail et de repos au sein de vacations nécessaires pour la sécurité», rapporte la DGAC. «C'est un travail qui repose sur la sécurité et qui requiert concentration et résistance au stress», reconnaît Pascal Perri. Pendant les heures de pointe les aiguilleurs du ciel sont soumis à des cadences de travail éprouvantes. «Un contrôleur tiendra donc son poste un maximum de 2h30 sans pause puis bénéficiera de 30 min au moins de temps de repos», ajoute la DGAC. 
• Les jours de congés 
«Les contrôleurs français assurent 155 vacations par an au maximum», déclare Roger Rousseau. L'organisation du cycle de travail est fondée sur la base d'un jour de travail sur deux. Pour un jour travaillé, les aiguilleurs du ciel bénéficient d'un jour de repos en plus des 25 jours de congés payés. Néanmoins, ils travaillent les dimanches et jours fériés de la même manière que les autres jours, et n'ont pas droit aux RTT.

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