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Les féministes tuent les femmes !

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Jeudi 8 mars a eu lieu la « journée de la femme ». Elle a donné lieu à des opérations de « market-com » par nos politiciens : Emmanuel Macron a visité une entreprise « exemplaire » en matière d’égalité professionnelle et Edouard Philippe a organisé un comité interministériel spécial « Journée des droits des femmes » au musée Marie-Curie.

Il est surprenant que ces gens, que l’on dit très intelligents, ne voient pas que ce sur-activisme féministe nuit plus à la cause légitime des femmes qu’il ne lui rend service ? En faire trop est toujours nuisible.

Personne ne nie qu’il y ait une surreprésentation des hommes dans certaines activités et un peu partout des inégalités salariales. Ainsi lors de la 14ème édition des Prix de La Recherche (scientifique), 23 des lauréats sur 35 étaient des hommes et le jury lui-même reflète cette disparité, 15 sur 21 des juges étaient des hommes. Ce qui est constaté dans la recherche scientifique l’est aussi dans les mathématiques et la physique. À quoi tient cette disparité ? – Il est évident que ces professions requièrent souvent une activité cérébrale qui ne se limite pas à 35 heures par semaine et que les femmes sont alors handicapées par le temps que prennent leurs activités familiales et maternelles. Il est vrai aussi que pour s’imposer dans ces milieux professionnels, elles doivent souvent fournir plus d’efforts que les hommes.

Une femme travaillant à la Météorologie nationale a réagi à ce que j’ai révélé dans un article récent sur le climat : que la Cour des Comptes examinant ceux de la Météorologie nationale, avait soulevé l’anomalie de salaires très élevés pour un horaire moyen de travail de 30 heures par semaine. Cette femme reconnaît son salaire élevé, mais dit « moi, c’est plutôt 60 heures ». C’est certainement exact, car c’est un fait constaté, les femmes, à de hauts niveaux de responsabilités, consacrent au travail plus de temps que les hommes. Pour les raisons ci-dessus évoquées, mais aussi parce qu’elles sont fondamentalement plus minutieuses. Or la minutie est chronophage.

Cela dit, il faut reconnaître aussi qu’il existe une surreprésentation des femmes dans certaines activités. Dans les filatures, la lingerie, l’électronique on trouve jusqu’à 90% ou plus d’ouvrières et les hommes ne peuvent s’aventurer dans certains secteurs des entreprises concernées que par deux, sous peine d’agressions sexuelles des employées sous l’œil narquois des déléguées du personnel. Surreprésentation féminine aussi dans des activités plus scientifiques comme les sciences humaines, le génie civil, la bio-ingénierie, la gynécologie et la pédiatrie, et plus généralement dans la médecine sous tous ses aspects. Les services d’accueil, de contrôle médical et d’administration de la Sécurité sociale et des services sociaux sont très largement féminisés. On trouve aussi de plus en plus de femmes à un haut niveau dans la hiérarchie des universités.

La première erreur que commettent les ultra-féministes

… est de vouloir à tout prix une égalité dans tous les domaines, en niant que dans certains de ces domaines elles ont déjà plus de droits que les hommes. Pourquoi pas dans tous comme elles le demandent ?

– Parce qu’il existe des différences incontestables qui vont bien plus loin que l’apparence physique. Des différences dans les équilibres hormonaux, les formules chromosomiques, la psychologie, les instincts fondamentaux et certaines réactions neurologiques font que les femmes ont des prédispositions que n’ont pas les hommes pour certaines activités, et inversement.

Leur deuxième erreur

… est de croire qu’elles font avancer leur cause et progresser leurs droits en mettant constamment les femmes en oppositions avec les hommes. Or fondamentalement, l’homme et la femme sont complémentaires. C’est la loi naturelle et écologique. Et pas seulement pour la reproduction et la sexualité mais, dans tous les aspects du « vivre-ensemble ».

Il est évident que le meurtre, la brutalité, le viol doivent être interdits et sanctionnés sévèrement. Mais vouloir légiférer dans toutes les phases de la séduction et de l’expression du désir sexuel est une stupidité noire. Pour chaque couple les règles et les limites varient selon divers critères personnels comme le tempérament de chacun, la vigueur de la sexualité des deux partenaires, l’éducation reçue, et d’autres critères, sociaux ou religieux. Vouloir régir ces prédispositions personnelles est voué à l’échec.

La troisième erreur

… est de renier plusieurs des progrès pour la cause des femmes, conquis de haute lutte au fil des siècles. Comme l’égalité dans le mariage, le concubinat, le pacsage, et même l’union libre, le droit de vote, celui de se montrer presque nues sur les plages, de draguer, de flirter, d’être actives dans la séduction, de maîtriser leur sexualité et leur maternité, de montrer et mettre en valeur par leur habillement et leur comportement leurs atouts sexuels, de faire des études, de choisir leur vie et leur homme ou leurs hommes.

Et auxquelles de leurs sœurs les refusent-elles par leur neutralité et parfois leur hostilité ? À celles qui en ont le plus besoin, les femmes musulmanes, notamment celles qui demeurent dans les « no-go zones » de la République et des « quartiers », les femmes réfugiées ou migrantes arrivées sans homme pour les protéger qui sont mises en esclavage, en France, par leurs propres communautés.

Les droits de ces femmes, même le peu qu’elles avaient, reculent de jour en jour du fait du laisser-faire féministe et de l’incapacité de l’État submergé par l’immigration à prendre en compte ce grave problème.

Et pourquoi s’en préoccuperait-il puisque les premières qui devraient le faire gardent un silence prudent, se taisent consciencieusement pour ne pas se mettre en porte-à-faux avec leur idéologie soixane-huitarde vieille d’un demi-siècle et leurs relations colorées et tiers-mondistes ?

Ou alors elles les présentent comme des coutumes charmantes et tropicales, le burkini ? – Élégant ! La polygamie ? – Un bienfait pour les femmes qui y trouvent la protection d’un homme ! L’infériorité juridique ? – Normal ! Vous savez, dans ces contrées lointaines ils n’ont pas les mêmes lois que nous, il faut les comprendre et les respecter…

À croire que nos féministes nationales ont adopté les règles et coutumes du colonialisme d’autrefois : la femme de couleur est inférieure par nature, qu’on se le dise et qu’on leur laisse la paix, ainsi qu’aux hommes qui les violent à 12 ans, les épousent par paquets de quatre, les achètent à leurs parents, les battent, les licencient sans indemnité, les couvrent de sacs noirs, les enferment, leur refusent des droits élémentaires comme de sortir seule, se maquiller, parler à un autre homme.

Pour que les femmes ne subissent pas de harcèlement de rue ? « À La Chapelle, il suffirait d’élargir les trottoirs » (Caroline de Haas).

Plutôt que d’aller à La Chapelle en jupe et cernée par quinze policiers en civil repérables à un kilomètre pour démonter qu’il n’y a pas de harcèlement de rue par les maghrébins et les migrants, Madame Schiappa et sa collègue féministe Caroline de Haas devraient faire un soir l’expérience de prendre le métro, seules, en jupe et décolletées, à Saint-Denis, sans oublier leur calculette pour additionner les pincements de fesses et de seins, les mains glissées dans l’entre-jambes, les offres directes de coït, les « t’as l’air bonne, madame » et autres gracieusetés banlieusardes. Pas besoin de choisir le jour, c’est quotidien en semaine.

L’Imprécateur
10/03/2018

Source : Minurne Résistance

Crédit photo :  Joseph Paris [CC BY-SA 2.0], via Wikimedia Commons

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