Arnaud Malnuit
Pour les amateurs de comptes ronds, surtout s’agissant des anniversaires de la droite nationale, on peut effectivement signaler qu’en 2018 on célèbre les 45 ans de la première participation du Front National à des élections (en l’espèce les élections législatives), les 40 ans de l’assassinat de François Duprat, les 30 ans du décès accidentel de Jean-Pierre Stirbois.
C’est-à-dire lors que la droite nationale se dotait de sa propre structure et qu’elle affirmait qu’elle était aussi la droite populaire et sociale.
Mais les souvenirs ne s’arrêtent pas là, en effet, à la lecture du numéro de Pour un ordre nouveau datant de décembre 1972 (et dont certains exemplaires ont été disponibles à nouveau la vente grâce à nos amis de Synthèse nationale), au-delà de l’annonce de la création du Front Nationale est évoquée l’Union Générale des Travailleurs (UGT) qui se voulaient une réponse aux syndicats marxistes (la CGT étant sous le contrôle du PCF, FO abritait des trotskistes et la CFDT défendait l’autogestion version Yougoslavie titiste), s’inspirant des syndicats créés en Italie à l’instigation du Mouvement Social Italien. Cette UGT n’eut jamais de réelle existence et il fallut attendre les tentatives de création de syndicats par le FN au milieu des années 1990 pour voir la droite nationale retenter de créer un syndicalisme alternatif. Tentatives tuées dans l’œuf grâce à des lois votées en faveur des bureaucraties syndicales, avec le concours conjoint de la droite et de la gauche.
Ces dernières années, le FN canal officiel a préféré défendre les centrales existantes et pire les soutenir, alors que ces dernières n’ont de cesse de proclamer qu’elles excluent leurs membres et responsables défendant des idées patriotiques…
N’oublions pas non plus que ces centrales syndicales vivent de ce modèle social antifrançais que j’ai évoqué dans une précédente chronique.
Sans parler de la CGT soutenant la régularisation des clandestins…
Alors oui, il importe de créer un vrai syndicalisme national dont le premier mot d’ordre serait la préférence nationale à l’embauche et l'exclusivité nationale pour les prestations sociales. Un syndicalisme qui ne s’opposerait pas aux petits patrons, aux dirigeants de PME, aux indépendants. Mais qui au contraire les soutiendrait contre les multinationales et nos gouvernants qui bradent notre pays… Un syndicalisme qui proposerait d’autres modes d’actions que la grève pour ne pas nuire à ces PME et aux salariés pleinement touchés par ces conflits sociaux.
Source Parti de la France cliquez ici