Chronique de Paysan Savoyard (n° 206 – août 2018)
Le présent article, publié en plusieurs parties au cours de l’été, se propose de montrer que le Système mondialiste, immigrationniste et libéral-libertaire présente toutes les caractéristiques du totalitarisme. La première partie a traité le point suivant : » Un système où l’idéologie prédomine ». La deuxième : » Un système de pouvoir qui permet de contrôler les principales organisations et institutions ». La troisième : « La propagande omniprésente ». Voici la quatrième partie :
- Neutraliser la société et pourchasser les dissidents
Un système totalitaire se caractérise par la surveillance et le contrôle de la société : le Système mondialiste, immigrationniste et libéral-libertaire n’est pas en reste sous ce registre.
Rendre la société passive, apathique, hébétée
L’un des principaux objectifs du Système est de neutraliser la population, en la rendant passive, docile, résignée. La propagande incessante, dont il vient d’être traité, joue un rôle déterminant. Mais le Système déploie de nombreuses autres techniques.
La consommation de masse, relayée par la publicité ; les divertissements de différents types (émissions de divertissements à la télé, jeux vidéos…) ; l’abrutissement, la perte de capacité de concentration et le manque de sommeil liés au zapping sur les différents écrans ; l’effondrement de la lecture associé à ces pratiques « culturelles » nouvelles ; les concerts fondés sur le bruit, le rythme, les vibrations, les sensations de transe ; l’adoption du rap par les jeunes blancs eux-mêmes ; la consommation d’alcool des jeunes ; les jeux d’argent : tous ces comportements et ces phénomènes sociaux constituent pour le Système une excellente nouvelle. Le Système les suscite et les encourage : ils sont en effet pour lui des moyens efficaces de maintenir la population en situation de passivité, de soumission et d’hébétude.
On peut également relever le rôle joué par la « culture de la dérision », portée notamment par les humoristes des médias. Elle joue elle aussi un rôle important pour conduire la population à perdre tout repère, toute espérance, toute foi en ce qui pourrait la dépasser et la stimuler.
Pour la même raison, le Système tolère l’usage massif du cannabis : les pouvoirs publics laissent faire le trafic en provenance du Maroc et se gardent bien de mettre en œuvre une véritable répression contre les trafiquants. Ils s’apprêtent désormais à passer à l’étape suivante et à dépénaliser la consommation. De même les pouvoirs publics laissent s’installer le trafic de cocaïne, dont la consommation se développe rapidement.
L’organisation d’un assistanat massif avait pour objectif de rendre relativement indolores les délocalisations que le Système a opérées à partir des années quatre-vingt : mais l’assistanat compte également parmi les méthodes utilisées par le Système pour rendre la population passive et lui faire perdre toute vitalité et tout repère.
Casser le moral de la population de souche et la placer en situation de faiblesse
L’un des objectifs majeurs du Système est de « casser le moral » de la population de souche, de la placer en insécurité, de la rendre craintive, de lui faire perdre confiance, en elle-même et en l’avenir, afin de la pousser à la passivité et à la résignation. Les résultats attendus sont pleinement atteints, spécialement en France. Les enquêtes d’opinion montrent de façon unanime que, depuis plus de vingt ans, soit une génération, la population française est la plus pessimiste du monde occidental. Les mêmes sondages montrent également que les Français sont très majoritairement persuadés que leurs enfants vivront moins bien qu’eux. Dans ce contexte, la France comme on le sait détient le record de consommation de tranquillisants. Les moyens utilisés par le Système pour parvenir à ce résultat sont nombreux.
Le Système, tout d’abord, a placé la plus grande partie de la société en état d’insécurité économique. L’organisation des délocalisations a installé des régions françaises entières en situation de chômage massif, d’assistanat et de démoralisation. Ceux des Français moyens qui conservent un emploi sont écrasés par un niveau d’impôt et de taxes confiscatoire et sans cesse accru (le niveau des « prélèvements obligatoires » n’a cessé d’augmenter et est désormais le plus élevé du monde occidental ; avec un niveau de prélèvements obligatoires représentant 45,3 % du revenu annuel (PIB) en 2017, la France est première au sein de l’UE, à un niveau très supérieur à la moyenne de l’UE et de la zone euro). La classe moyenne écrasée d’impôts voit dans le même temps une grande partie de la population s’installer dans l’assistanat. Elle assiste également à l’arrivée en masse d’une quantité d’immigrés sur-aidés. Cette situation injuste contribue à sa démoralisation, ainsi que le souhaite le Système.
La politique de fragilisation de la population se porte aussi sur l’immobilier, qui est, dans l’esprit des Français moyens de souche, le principal refuge contre l’insécurité économique. Dans cette perspective, le Système a adopté un dispositif dit « SRU », qui impose l’implantation de HLM dans toutes les villes et quartiers. Ces HLM étant de plus en plus fréquemment attribués par les pouvoirs publics à des immigrés, il s’ensuit une cohabitation forcée avec l’immigration, même dans les quartiers autrefois protégés. Cette cohabitation forcée entraîne une dégradation de la qualité de vie mais également une dépréciation des biens situés à proximité des HLM qui se construisent. Ce phénomène constitue un nouveau facteur de démoralisation de la population de souche : alors qu’ils se sont souvent lourdement endettés pour acquérir leur logement, les Français moyens de souche constatent que l’installation d’immigrés à proximité vient dévaloriser le bien qu’ils ont acquis, et ce alors même que les immigrés en question sont eux logés gratuitement ou presque. Dans le même registre, un récent rapport officiel vient d’introduire l’idée d’un recours plus fréquent à la réquisition de logements privés vacants ou peu occupés : ce type de proposition délibérément choquante n’a pas pour objet d’être appliqué à court ou moyen terme mais d’inquiéter et de placer la population en état d’insécurité psychologique.
Constituant un facteur de démoralisation et de fragilisation, le phénomène de séparation des familles est pour le Système une bonne nouvelle. Il n’est en pas à l’origine, bien entendu, mais il l’a tout de même encouragé par l’exemple que les élites ont montré. Il l’a également accompagné par des réformes facilitant les séparations (facilitation du divorce, PACS).
C’est de façon délibérée en revanche que le Système organise une politique dite de sécurité routière qui a pour objectif et pour effet d’accroître l’insécurité psychologique et matérielle des Français moyens. En mettant en avant sans cesse la responsabilité de la vitesse dans les accidents, le Système justifie l’installation massive de radars. Or l’insécurité routière n’est pas due à la vitesse des voitures sur la route et encore moins à la vitesse seule. Les responsables premiers des accidents graves sont : les camions ; les véhicules en agglomération ; les jeunes permis ; et les conducteurs sous l’emprise de l’alcool et de la drogue (voir cette chronique). Ce mensonge sur les causes des accidents permet de mener une politique d’intimidation des Français moyens qui conduit à prélever environ 1 milliard d’euros par an sur les automobilistes et à retirer leur permis à plus de 70 000 personnes par an.
L’immigration massive et la délinquance qui lui est associée ont, entre autres intérêts pour le Système, celui de contribuer fortement à entretenir un sentiment d’insécurité et de démoralisation. Les tags et le rap notamment alimentent ce climat de tension et d’inquiétude. La présence nocive et parasitaire des « gens du voyage » y contribue également. Constatant l’invasion de son pays, bien conscient qu’il va devenir minoritaire, craignant d’être agressé dans la rue ou dans les transports, conscient de ce que les délinquants bénéficient d’une quasi-totale impunité, le Français moyen voit son moral atteint.
À suivre