Secrétaire national du Parti de la France
Selon le dernier rapport du GIEC (Groupe d'experts intergouvernemental sur les changements climatiques), approuvé par tous les pays (même les États Unis qui n'auraient fait que des remarques de détail), le réchauffement climatique s’accélérerait.
Pour les pseudo-spécialistes du GIEC érigé en Département idéologique mondial, aux alentours de 2040, la température moyenne de la planète atteindrait ou dépasserait 1,5°C par rapport au début de l'ère industrielle, si les émissions de gaz à effet de serre devaient se poursuivre au rythme actuel, soit une hausse de 50 % par rapport au réchauffement enregistré jusqu'en 2017.
Ce « résumé pour décideurs », qui a pour prétention de « guider les actions des gouvernements du monde entier », a été rédigé par environ 90 chercheurs internationaux. Le texte final a été peaufiné à l'aide des représentants des gouvernements et des représentants de l'Union européenne. « Les remarques et commentaires ont été conservés ou rejetés sur la base du compromis et des fondements scientifiques présentés dans le rapport », indique Henri Waisman, chercheur à l'Iddri et coordinateur de la partie consacrée au développement durable de ce rapport.
Environ 6 000 articles scientifiques publiés avant mai 2018, ont été compilés pour établir les scénarios permettant d'arriver à 1,5°C et pour estimer les conséquences sur les populations, les écosystèmes, la biodiversité, les changements climatiques, le développement économique, les émissions des gaz à effet de serre et le fameux et très politiquement correct développement durable.
Pour ces experts autoproclamés, avec une augmentation de seulement 1,5°C, la hausse du niveau de la mer d'ici 2100 serait moindre (dix centimètres) alors que certains pays en subiraient déjà les premiers effets ; près de dix millions de personnes ne seraient pas contraintes de déménager et la fonte des glaces en été, autour de l'Arctique, se produirait une fois par siècle au lieu d'une fois tous les 10 ans à 2°C.
D'autres conséquences ont été estimées : sur 105 000 espèces étudiées, 6 % d'insectes perdraient leurs habitats, 8 % des plantes et 4 % des vertébrés, tandis qu'à 2 °C, cela concernerait 18 % d'insectes, 16 % des plantes et 8 % des vertébrés. Par ailleurs il en ira de même pour la durée des canicules dans les villes ou le nombre d'événements climatiques extrêmes (sécheresse, pluies diluviennes, baisse du rendement des cultures, etc.).
On le voit, tout a été pensé, organisé et accompli pour que ce rapport soit paré des plus convaincantes nuances du raisonnable, de la compétence et du sérieux scientifiques afin de relancer, sous les apparences de la modération (1,5° oui, 2° non !) l’opération « Sauvons la planète en asservissant les hommes ».
La thèse du réchauffement climatique dû aux activités humaines ne repose pourtant sur aucune base démontrée et ne se structure d’aucun élément avéré.
On ne connaît, en effet, à peu près rien du rôle du CO2 d'origine humaine dans le réchauffement climatique (si ce dernier existe bien puisque de nombreux climatologues en doutent et que certains penchent même pour un possible refroidissement), alors que d'autres facteurs sont bien plus importants : vapeur d'eau, formation des nuages, nuages de poussières et activité volcanique. Le plus important facteur serait (cf. Claude Allègre), l'activité solaire, « mieux corrélée avec le réchauffement que les variations du CO2 ».
Des milliers de scientifiques se sont ainsi élevés, en vain, contre les bobards répandus par le GIEC et ses manipulations relayées par la propagandastaffel médiatique.
Nous sommes en vérité, dans le domaine du dogme révélé qui, comme l’était le dogme marxiste de l’explication du monde et de l’Histoire par la lutte des classes ne repose que sur du vent.
Un vent évidemment très orienté afin d’atteindre trois objectifs.
- Premier objectif : la mise en place d'une plateforme de décision mondiale, avant-garde du gouvernement planétaire unifié.
- Second objectif : détourner le regard des peuples occidentaux d’une menace avérée, celle de la déferlante migratoire menant à une colonisation inversée, vers une menace fantasmagorique, celle du réchauffement conduisant au désastre planétaire.
- Troisième objectif : la mise en œuvre d'une politique de décroissance provisoire et de malthusianisme économique destinée à achever la transition de l’ère industrielle vers l’ère purement financière.
Et marchent les bobos et courent les gogos « pour la planète, le climat et la responsabilité citoyenne » comme autrefois à l'appel masqué du Parti communiste, se rassemblaient les idiots utiles au nom du « Mouvement de la paix ».
L’écologie politique, c'est la continuité de l’internationalisme par la voie du mondialisme spéculatif. C'est le progressisme apatride opposé à la réalisation humaine. Emmanuel Macron ne s'y est pas trompé qui, fidèle à ceux qui l'ont fait élire, s'est précipité, à peine le rapport publié, pour réclamer la mise en place rapide d'un « One planet summit ». Tout est dit.