L’oligarchie rejette les racines chrétiennes de notre civilisation. Lors de la mise au point du traité de constitution européenne, elle refusa qu’on y fît référence et, à l’intérieur de notre pays, cette simple évocation attire ses foudres au nom du dogme de la laïcité. Pourtant, l’histoire, la culture et l’esprit de notre nation sont imprégnés de christianisme, preuve que ce dernier est bien une composante de notre identité. Ligne droite estime en conséquence que nos racines chrétiennes, qui font partie de notre héritage, doivent, en dehors de toute considération religieuse, être reconnues, revendiquées et assumées.
Le christianisme, pas seulement une religion, une réalité culturelle et historique
Pour le Système, l’identité de notre pays se réduit à un ensemble de prétendues valeurs, toutes inspirées par la pensée unique, au sein desquelles l’héritage chrétien n’a pas sa place. Parmi celles-ci, figure en revanche la laïcité dont se servent les idéologues laïcards et déconstructeurs de l’oligarchie pour considérer que le christianisme, n’étant qu’une religion, doit être traité comme tel et placé au même rang que l’islam par exemple.
Cette conception abstraite de notre identité ignore complètement que le christianisme a aussi une dimension culturelle et historique qui a forgé l’identité de notre nation depuis des siècles. Car, que l’on soit chrétien ou non, pratiquant ou non, personne ne peut nier que le christianisme a joué un rôle moteur dans la formation de notre nation et qu’il représente à ce titre une composante importante de notre identité nationale et civilisationnelle.
Le christianisme a façonné notre nation pendant mille cinq cents ans
Il suffit pour s’en convaincre de parcourir notre pays où sont implantées chapelles, églises et cathédrales par milliers, où beaucoup de lieux portent le nom d’un saint et où le calendrier qui règle la vie collective est constitué par les fêtes chrétiennes. Il suffit aussi de se remémorer notre histoire qui, pendant près de quinze cent ans, a été façonnée par le christianisme. Une influence qui a d’ailleurs profondément marqué toutes les facettes de notre civilisation, aussi bien les arts, la littérature que la philosophie ou les sciences.
Le christianisme marqué par l’esprit européen
Symétriquement, le christianisme a été marqué par l’esprit européen, en raison notamment de sa conception de la liberté humaine. Devenu religion officielle de l’Empire romain, le christianisme a été le réceptacle des valeurs de l’antiquité finissante. Nombreux sont en effet les Pères de l’Église et les premiers évêques à avoir été des patriciens grecs ou romains. Par ailleurs, la conversion des tribus germaniques et franques au christianisme est venue renforcer son caractère européen. Que serait l’héritage antique sans le christianisme qui l’a porté jusqu’à nous à travers la pensée des Pères de l’Église ou le patient travail des moines copistes ?
Nos racines chrétiennes pour résister à l’islamisation
Aujourd’hui, la dimension chrétienne de notre identité contribue par ailleurs à marquer la spécificité de notre civilisation en particulier par rapport à l’islam. Ainsi, par exemple, le christianisme est-il pour beaucoup dans la distinction entre le spirituel et le temporel propre à notre civilisation. Cette distinction renvoie en effet à une conception chrétienne de la société fondée par les paroles du Christ annonçant que son royaume n’est pas de ce monde, affirmation unique à l’époque. Le célèbre « Rendez à César… » a ensuite structuré les sociétés européennes jusqu’à nos jours en distinguant les domaines temporel et spirituel, à l’inverse de l’islam qui les confond totalement en considérant la loi civile comme de nature divine.
De même, le christianisme a accompagné notre civilisation dans sa quête de connaissance et sa recherche du progrès technique et scientifique. Cette caractéristique de notre civilisation fondée sur l’expérimentation scientifique n’est pas étrangère à la pensée chrétienne. Depuis la Renaissance, le christianisme a en effet encouragé l’homme à comprendre le monde qui l’entoure et à développer son intelligence. Une démarche très différente de celle de l’islam qui bride la pensée et fige les connaissances depuis le treizième siècle.
Ainsi, la composante chrétienne de notre identité peut-elle jouer un rôle utile dans la résistance à l’islamisation. Comme elle peut par ailleurs servir de levier pour contrer les entreprises de déconstruction du Système.
L’héritage chrétien pour contrer les entreprises de déconstruction
Le christianisme est en effet porteur de l’idée de bien commun propre à notre civilisation. Depuis des siècles, les penseurs chrétiens affirment la nécessité pour la politique d’être orientée vers le bien commun et par conséquent d’agir au bénéfice de la communauté que constituent les membres d’une même nation. Le bien commun s’oppose donc à la conception du Système, qui de son côté cherche à substituer à l’intérêt général la somme des intérêts particuliers.
De même, comme les peuples d’Europe, le christianisme a toujours pris en compte la réalité de la nature humaine, considérant qu’elle répond à une loi naturelle qu’il a théorisée et défendue comme référence éthique. Une loi qui s’oppose, là aussi, au projet du Système de déconstruire nos valeurs de civilisation. Aucune des réformes voulues par l’oligarchie concernant par exemple le mariage pour tous ou la GPA n’est en effet compatible avec la loi naturelle.
Il n’est donc pas étonnant que le Système, conscient que la prise en compte de cet héritage peut constituer une menace pour ses initiatives mortifères, s’efforce de couper les peuples de leurs racines chrétiennes.
Ligne droite estime nécessaire que notre peuple reprenne pleinement conscience de la richesse de sa civilisation et que, dans ce cadre, il donne toute sa place à la composante chrétienne de son identité. Indépendamment de sa dimension religieuse, celle-ci est porteuse d’histoire et de valeurs qui font une part de ce que nous sommes. Une part aujourd’hui menacée par la poussée islamique ainsi que par le travail de déconstruction. Aussi, nos racines chrétiennes sont-elles indispensables pour assurer l’avenir de la civilisation européenne. Il est important de les reconnaître et de les prendre en compte.