Bernard Plouvier
En lisant les propos de tel ou tel chef d’État ou de gouvernement occidental – et, pourquoi pas, ceux de notre toujours jeune et (redevenu) fringant Président -, l’on se pose inévitablement une question de fond : lequel de l’orateur ou des auditeurs est le mort-vivant, l’être sans volonté propre, le décérébré ?
On propose, pour initier la réflexion, une phrase écrite, dans un contexte de drame national, le 29 mai 1940 (extraite de L’honneur de servir, de l’amiral Gabriel-Paul Auphan) : « Nos enfants ou petits-enfants ranimeront la flamme que vingt ans d’égoïsme et de saletés politiques ont éteinte »… en signalant que, pour nous, Français du XXIe siècle, ce ne sont pas vingt, mais une grosse quarantaine d’années de saletés politiques (de 1976 à nos jours).
Lorsqu’on nous parle de fonction publique, dans des discours d’une ringardise à faire bouillir de rage, l’on se dit que l’orateur n’est pas sérieux. Le nombre des employés de l’État et des collectivités est monstrueux si on le compare à la quantité et à la qualité du travail fourni. Il n’y a aucune raison de justifier une réduction d’un chiffre pléthorique.
Pour prendre un exemple simple que l’auteur de ces lignes connaît un peu, il est évident que, dans les hôpitaux publics, il y a suffisamment de médecins, d’infirmières et d’aides-soignant(e)s pour soigner correctement les patients… à condition d’en revenir à l’état d’esprit antérieur à celui des « 35 heures ». Le métier de soignant en hôpital public est fait pour qui veut se dévouer à la collectivité, nullement pour qui veut jouir de hauts revenus et de longs loisirs. Seul le nombre de postes administratifs est à revoir, par un dégraissage des deux tiers.
Le chômage restera considérable tant que l’enseignement ne sera pas adapté aux besoins réels de notre monde et tant que l’on acceptera la concurrence déloyale d’importations de médiocre qualité venant de pays réellement esclavagistes où les salaires sont misérables et la protection sociale nulle. Mais quel est le roitelet européen, temporairement mis en avant par un électorat mal informé, qui oserait contrarier la production exotique, la grande distribution et le milieu de la finance, le tout dirigeant notre merveilleux système d’économie globale ?
Quel est le Zombie ? Celui qui vante les institutions de la CEE ou celui qui estime que l’euro – qui n’est même pas « monnaie unique » - et l’abolition des barrières douanières furent des mesures injustes parce que l’on n’avait pas, au préalable, harmonisé le coût social du travail. Pour complaire aux maîtres de l’économie globale, on a délibérément sacrifié l’industrie des pays à salaires convenables. Le marché unique européen fut une excellente affaire pour les requins de la production et de la distribution et une catastrophe pour plusieurs dizaines de millions d’Européens autochtones privés d’emploi et de dignité.
Et comme les Européens conservaient, de deux millénaires d’histoire douloureuse, le sens de l’épargne et se méfiaient du consumérisme, la grande distribution aux mains de géants de la finance a organisé l’invasion des pays européens encore riches par des dizaines de millions d’illettrés, impropres à tout emploi, parfois vandales, pillards, tueurs à l’occasion, en interdisant aux nations autochtones, envahies, molestées, dépouillées, de grogner sous peine de subir l’excommunication majeure : l’accusation de « Racisme ».
Qui est le Zombie ? Celui qui nie la possibilité de remplacement de la population majoritaire de certains pays d’Europe occidentale ou celui qui jette un œil effaré aux statistiques sur les « naissances à risque de drépanocytose » ou qui fréquente n’importe quelle maternité de France, Belgique, Grande-Bretagne, Allemagne ? Jamais les Européens n’ont rechigné à former les élites d’Afrique ou du Proche-Orient, mais ces hommes et ces femmes ont le devoir, études et expérience de base faites, de retourner chez eux pour servir leur pays.
Qui est le Zombie ? Celui qui prend peur une fois tous les dix ans, lorsqu’une grogne populaire se rapproche un peu trop du quartier gouvernemental de la capitale ou du palais préfectoral, ou celui qui vit en permanence au contact des voyous issus d’une immigration parasitaire, probablement indésirée… mais, comment le savoir, puisqu’on se refuse à prendre l’avis de la Nation souveraine ?
Qui est le Zombie ? Celui qui importe des millions d’extra-Européens pour « repeupler » ou celui qui combat la Loi Veil sur l’avortement de complaisance – qui plus est, remboursé par la Sécurité Sociale ?
Qui est le Zombie ? Celui qui gémit lorsque, une fois par décennie, on tague les murs d’une synagogue ou que d’immondes crétins souillent un cimetière juif ou l’athée, en principe impartial, qui constate avec effarement que l’on détruit ou vandalise, mois après mois, des églises catholiques, soit – depuis la loi de 1905 - le patrimoine architectural et culturel de tous les Français ?
Pour conclure, on citera un auteur détesté de « l’élite parisienne » de notre triste époque (et c’est tout à son honneur) : « Passer de la barbarie à la civilisation en poursuivant un rêve, puis décliner et mourir dès que ce rêve a perdu de sa force, tel est le cycle de la vie d’un peuple » (Gustave Le Bon, Psychologie des foules).
Sommes-nous mûrs pour le retour à la barbarie ? Dans ce cas, c’est assez simple : il suffit de laisser faire – laisser passer les immigrés – et dans trente années la République franchaouie sera régie par la charî’a, idem pour le Royaume Uni des Pakistanais, Hindous et Antillais (ex-Grande-Bretagne), pour la Seconde République Turque, implantée entre Rhin et Oder, ou la République Congolaise d’Outre-Quiévrain.
À chacun de décider, après s’être informé, avoir regardé autour de soi et réfléchi à son devoir de citoyen.