Et la classe politique et les médias français veulent nous faire croire que les Britanniques ne voudraient plus sortir de l’UE et rêvent d’un second référendum :
Mais un autre parti nouveau se taillerait la part du lion, selon cette étude : le Brexit Party, fondé par le député européen populiste Nigel Farage. Ce Parti du Brexit antieuropéen pourrait atteindre selon Yougov 27 % des voix le 23 mai prochain, envoyant ainsi nombre d’élus europhobes à Strasbourg. [source]
Au Royaume-Uni, les pro-Brexit ont désormais leur parti, the Brexit party. Derrière ce mouvement, on trouve Nigel Farage, ancien dirigeant de la formation eurosceptique UKIP. Le parti est en tête des intentions de vote pour les européennes.
Le Brexit party est d’ailleurs le premier à être entré en campagne. Nigel Farage tenait un meeting la semaine dernière à Clacton-on-Sea, petite ville à l’est de Londres. Les fans sont venus en force sur la jetée de cette station balnéaire en déclin pour célébrer le retour de leur homme providentiel et ne lui tiennent pas rigueur d’avoir quitté la scène politique en 2016 lorsqu’il a fallu mettre en œuvre le Brexit: “Nigel Farage est le seul politicien qui dit ce qu’il pense et qui fait ce qu’il pense, et c’est pour ça que je l’apprécie. J’ai toujours voté pour lui et c’est d’ailleurs les seules fois où j’ai été prête à faire la queue pour voter”, déclare une de ses supportrices. [source]
Deux partis, favorables à une sortie de l’UE sans accord avec les Vingt-sept, leur font directement face : l’Ukip et le Brexit Party, la nouvelle formation de Nigel Farage. L’ancien leader historique de l’Ukip a convaincu une ancienne conservatrice de premier rang, Ann Widcombe, de se joindre à lui ainsi qu’Annunziata Rees-Mogg, la journaliste et sœur du député et Brexiter renommé Jacob Rees-Mogg. Outre Nigel Farage, il présente également deux actuels députés européens élus sous l’étiquette Ukip. Les instituts de sondages placent le Brexit Party en tête des intentions de vote (23 %) ou en seconde position à égalité avec les conservateurs mais très loin du Labour (15 %). L’Ukip, crédité d’entre 4 % et 6 % d’intentions de vote, aura bien du mal à exister. A eux deux, ils devraient néanmoins obtenir plus de votes que les « Remainers ». [source]