Par Jean-François Touzé
Jusqu’à son dernier jour, il fut un inlassable combattant de la Cause.
Grand journaliste, directeur historique de notre cher National Hebdo auquel je suis fier d'avoir appartenu dès son premier numéro, député européen, il était avant tout un militant national populaire et un soldat politique physiquement, moralement et intellectuellement particulièrement courageux.
Lors de ses obsèques où je me rendis en compagnie de mon ami Roland Hélie, nous n’étions que deux membres du Bureau politique du Front National, Bureau dont il fut pourtant membre pendant presque vingt ans : Jean-Claude Varanne qui lui avait succédé à la tête de NH et moi. L'oubli qui est une forme accomplie de la trahison, était déjà à l'œuvre.
Quelques mois plus tôt, toujours avec Roland Hélie, j'avais déjeuné avec lui. Conscient de son âge et de sa fatigue, il était pourtant habité par son engagement et foisonnant de projets.
Ne jamais renoncer... La vie et le combat commencent toujours demain.
Salut Roland. Salut, vieux camarade.