Le Parisien a relaté le décès d’un sans domicile fixe, découvert ce mardi après-midi, dans le bois de Vincennes, par des travailleurs sociaux. C’était un ancien ouvrier agricole de 62 ans, d’origine normande, qui vivait depuis sept ans dans une cabane, au cœur du bois de Vincennes, à la suite d’une rupture familiale. Nulle chambre d’hôtel ne lui avait été trouvée…
En France, depuis le début de l’année, au moins 26 personnes sans domicile sont mortes, selon le collectif Les Morts de la rue.
Après la tragédie, la comédie, si prisée par notre théâtral couple présidentiel.
Rémi V., un gilet jaune, est poursuivi pour avoir planté un potager sur un rond-point. Au tribunal d’instance de Nantua, il s’est vu proposer, en guise de sanction, une journée de stage de citoyenneté qu’il devra lui-même financer, soit 150 euros. « C’est une composition pénale, on me propose une peine, soit je l’accepte, soit je la refuse », explique le dangereux délinquant, interrogé par Le Progrès (30 janvier). S’il refuse, il devra passer en correctionnelle.
Le 31 mai dernier, à Plateau d’Hauteville, petite commune du département de l’Ain, sur une surface de 2 m², il plante des salades et tomates ainsi qu’un panneau indiquant « potager du rond-point ». D’après Libération, le maire LR de la ville, Philippe Emin, a rapidement fait arracher le tout et a saisi la Justice. Le gilet jaune se retrouve poursuivi pour avoir « dégradé et détérioré volontairement un bien destiné à l’utilité ou à la décoration publique, en l’espèce un rond-point […] en causant un dommage grave (détérioration du gazon recouvrant le rond-point… »
Mercredi, à la sortie du tribunal, une centaine de personnes sont venues soutenir ce jeune menuisier. « C’est complètement absurde, ce qui lui arrive, a réagi une manifestante auprès du Progrès. Il s’agissait d’un potager de 2 m2 qui ne dérangeait personne. » Si, si, cette dégradation ignoble dérangeait un excellent maire, partisan de l’autorité bienveillante, chaleureuse et pertinente. Il est à souhaiter que ses électeurs s’en souviennent aux prochaines municipales.
On le voit bien, Nicole Belloubet, qui a récemment oublié son droit lors de l’affaire Mila, et Sibeth Ndiaye au globish savoureux – #ASKPPG – font des émules bien décidés à nous distraire de notre quotidien pas toujours gai.