Capture d'écran Twitter
Il y a les très grandes actrices et puis les toutes petites.
Et il arrive que les premières mouchent magistralement les deuxièmes, sans même s’abaisser à les citer.Elle a sans doute du reste déjà oublié le nom de Camélia Jordana.
Alors qu’il est de bon ton pour un people de verser son obole (qui ne coûte pas cher…) au politiquement correct comme les dames patronnesses d’autrefois aux soeurs de la Charité, entendez de conspuer la police-qui-ne-fait-rien-que-martyriser-les-jeunes-des-banlieues (police qui n’aura pas intérêt à traîner pour se pointer chez eux quand ils seront cambriolés), Brigitte Bardot a décidé d’afficher clairement son soutien aux forces de l’ordre dans une lettre aussi courte qu’efficace, datée du 12 juin.
Il y a beaucoup de femmes libérées, celle-ci est une femme libre, espèce beaucoup plus rare.
Elle l’était déjà bien jeune, en 1962, pour soutenir d’autres braves vilipendés, les soldats blessés en Algérie qu’elle était allée visiter dans un hôpital de métropole.
Il y a beaucoup de femmes libérées, celle-ci est une femme libre, espèce beaucoup plus rare.
Elle l’était déjà bien jeune, en 1962, pour soutenir d’autres braves vilipendés, les soldats blessés en Algérie qu’elle était allée visiter dans un hôpital de métropole.
Dans ce courrier lapidaire, elle rend hommage au« courage et à « l’abnégation » des forces de l’ordre, comprend leur révolte et fustige « un Castaner lamentable soutenu par un Macron soumis »… ça, c’est dit !
Mais le plus « disruptif » reste le morceau de bravoure « viril » (eh oui !) final :
« Je suis française de souche, j’ai représenté Marianne et suis connue du monde entier alors je vous emmerde, vous les donneurs de leçon, les politiquement corrects, bande de trouillards émasculés ».