Que la foudre éclate par humanité ! ayons le courage de marcher sur des cadavres, pour arriver à la liberté »
Fouché de Nantes
D’autres témoignages, émanant de diverses documentations, sont également disponibles :
Comme dans la réimpression du « Tableau des crimes du Comité révolutionnaire de Moulins, et des citoyens de l’Allier » datée de 1874, ou on y lit à la page 24 : « Voilà les agens de ce monstrueux projet enfanté par Robespierre, de réduire la population pour procurer une abondance faussement calculée. Ce nouveau Cromwel sacrifiait les hommes aisés et instruits pour mieux asservir la classe indigente et sans énergie.
Voilà les fanatiques en liberté qui faisaient naître l'âge de fer pour vous réduire à l'esclavage. »
Dans le tome 1 des « Papiers inédits trouvés chez Robespierre, Saint-Just, Payan, etc » de 1828, on y lit page 83 : « les calculs affreux de Carrier sur le nivellement de la population française ; son mot sur celle de Lyon réduite à 25 000 habitans ; l’affiche de Ronsin qui la réduisait à 1500 ; le projet de réduction mis à exécution, pour les départements de l’ouest, au moyen du feu vendéen, plus soigneusement entretenu par les décemvirs qu’autrefois le feu des vestales, projet déguisé par eux, sous le nom de chancre politique ; les manufactures de soie brûlées à Bédoin, les ruines de Lyon, les noyades de Nantes, les massacres d’Orange et d’Arras : que de témoignages qui déposeront de ces affreux desseins dans le livre de l’histoire ! »
Ce sinistre Carrier qui aurait dit lors de son interrogatoire que : « la France républicaine ne pouvait nourrir tous ses habitants » !
Dans le 1er volume de « Trente ans de ma vie (de 1795 à 1826) ; ou Mémoires politiques et littéraires » du poète Jean-Pierre-Jacques-Auguste de Labouïsse-Rochefort, on lit à la page 220 au sujet d’un certain Guffroy : « il donne ce conseil : « Abattons tous ces nobles : tant pis pour les bons, s’il y en a. Que la guillotine soit en permanence dans toute la France : la France aura assez de cinq millions d’habitants ; » - Ainsi l’anthropophage Guffroy voulait réduire une population de vingt-cinq millions à cinq… à condition sans doute qu’il aurait fait partie des cinq millions restant ; les autres vingt millions devant être assassinés pour les menus plaisirs de Guffroy et de ses pareils !... »
Jean-Bon-Saint-André, l’un des initiateurs du Tribunal Révolutionnaire de sinistre mémoire proclama ouvertement à la convention que « … pour établir solidement la République, il faut réduire de plus de moitié la population française ». Etc…
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