Selon Bernard Antony :
« Ce n’est pas l’évènement qui compte le plus, c’est l’exploitation que vous allez en faire ! »
Lénine ne cessait de répéter cela à ses permanents bolcheviks chargés de la propagande révolutionnaire.
Ce qui s’est passé hier au Capitole, à Washington, et le tsunami de désinformation qui s’en suit est la parfaite illustration de la manière dont la médiacratie mondiale applique cette exhortation.
Preuve supplémentaire s’il en était besoin, de ce qu’elle est très majoritairement acquise à l’idéologie lénino-trotskyste de la Révolution permanente. Lénine et Trostsky, quoique dans les horreurs de l’enfer, ont du en ricaner d’une sorte de contentement mêlé d’atroce dépit. Satan, le père du mensonge et de la désinformation les a en effet admis dans son cercle rapproché de damnés. Ils font ainsi partie des privilégiés pouvant quelquefois regarder la chaîne « Terre-enfer-infos-intox » qui sélectionne chaque jour, pour son méphistophélique plaisir, les sommets de la désinformation sur la terre. Pour les deux canailles, c’est encore un supplice que de ne plus pouvoir tromper les hommes.
Venons aux faits: tentative de coup d’Etat, insurrection, violence antidémocratique ? De qui se moque-t-on ?
En réalité, une sorte de gros monôme de bons bougres déguisés en trappeurs, ou en cow-boys, attachés à leur histoire, à celle de Davy Crockett, de Buffalo Bill, et de toutes les grandes figures des vieux westerns.
N’est-il pas bizarre tout de même qu’on les ait si facilement laissés entrer dans le Capitole ?
La réalité ? Un service de protection ridiculement faible !
Ce jour sur France-Inter à 13h, le préposé à l’intox ose parler « d’émeutes » !
La vérité c’est qu’il y a eu simplement une occupation folklorique du Capitole sans la moindre stratégie révolutionnaire.
La vérité c’est qu’il y a eu alors une victime, une seule, une supportrice de Trump: Ashli Babbitt, vétéran de l’armée de l’air, tuée par un policier alors qu’elle faisait partie de la foule des manifestants voulant entrer dans le Capitole comme pour une journée de patrimoine, certes avec quelque bousculade.
Ça une émeute ? Lénine a du s’en étouffer de rire !
Quand on songe aux concerts de louange que réservent les médias à toutes les occupations gauchistes d’universités, d’usines, de bureaux, comment ne pas être sarcastiques devant leur indignation ?
Mais traitera-on du meurtre d’Ashli Babbitt comme de celui de Georges Floyd ? Une enquête va-t-elle être ouverte ? Le procès de son meurtrier aura-t-il lieu ?
La désinformation est à proprement parler délirante.
Donald Trump n’a évidemment pas songé à faire un coup d’Etat. Ou bien alors il serait un grand débile. Ce qu’il n’est pas. Certes ayant probablement davantage un esprit de géométrie, qu’un esprit de finesse, il a à son actif d’indéniables réalisations et le bilan de son mandat est loin d’être nul comme le reconnaissait hier le très subtil Hubert Védrine, l’ancien ministre des affaires étrangères de Mitterand.
Dans quelques jours, Joe Biden succèdera à Trump à la Maison Blanche.
Derrière sa vice-présidente Kamala Harris, c’est toute l’extrême gauche raciste qui entend s’engouffrer dans les structures du pouvoir. Biden va avoir beaucoup de mal à contenir des révolutionnaires autrement dangereux que les visiteurs un peu exaltés de l’intrusion d’hier.
Trump a été à vrai dire la victime la plus notable de la crise du covid. Les laboratoires de la « big pharma » américaine ont même fait en sorte qu’il ne puisse annoncer avant le vote la sortie sur le marché des vaccins attendus. Quand il s’en est félicité (à tort ou à raison), c’était trop tard.
Nous ne donnons pas six mois pour que beaucoup d’électeurs de Biden ne regrettent leur choix.
Certes Trump aura été un président à bien des égards extravagant, et quelquefois divagant. Mais son instinct politique et ses convictions fondamentales lui firent prendre des décisions essentielles.
A Rome, la roche tarpéienne était près du Capitole, à Washington, pour Biden elle pourrait bien être près de la Maison Blanche.